Plus que jamais cette question se pose avec acuité, suite au conflit ukrainien ! Beaucoup de pays, à l’instar du nôtre, découvrent que leur indépendance alimentaire est de plus en plus menacée et notamment en matière de céréales. En effet, les grands pays producteurs mais surtout exportateurs, réunis au sein du Conseil international des céréales, créé en 1930, se comptent sur les doigts d’une main (les USA, la Russie, l’UE, le Canada) et contrôle le commerce mondial des céréales, à partir de la bourse du blé de Chicago (Chicago Board of Trade, fondée en 1848). Après l’Egypte, notre pays est le plus grand importateur de céréales et notamment du blé tendre pour faire de la farine qui est transformée en pain et en pâtes, qui constitue l’essentiel du schéma de consommation des ménages de notre pays. En contrepartie, les conditions climatiques et le foncier agricole, ne permettent pas une production suffisante à combler la demande, même si la technologie et la chimie peuvent permettre d’augmenter les rendements. C’est donc une équation complexe que les pouvoirs publics doivent résoudre, à moyen terme, de manière à réduire au moins cette dépendance alimentaire. La première décision doit impérativement résoudre le problème de l’énorme gaspillage du pain qui se retrouve, une fois acheté à un prix dérisoire, dans nos poubelles. La deuxième passe par la transformation législative du foncier agricole qui aujourd’hui sanctionne lourdement la production et la productivité. Enfin, l’introduction de la technologie (machinisme agricole, engrais, biologie…) doit permettre d’atteindre les niveaux de rendement internationaux.
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