La voix de l’Algérie vient de se faire entre à l’échelle continentale. Plus qu’une victoire diplomatique, il s’agit incontestablement d’un triomphe retentissant d’un pays, qui malgré les déboires et les complots, n’a jamais renié les principes de base encadrant sa politique étrangère. Le projet d’admission d’Israël comme membre observateur de l’Union africaine a été mis en échec, hier, lors du sommet de l’UA tenu à Addis Abeba en Ethiopie. C’est le premier revers diplomatique pour l’Etat sioniste depuis des années. Et un succès franc pour l’Algérie, qui s’est empressée depuis juillet dernier de dénoncer avec d’autres pays africains la tentative d’intrusion d’Israël dans l’organisation africaine. Même si le sommet de l’UA a décidé par consensus de suspendre l’admission d’Israël comme membre observateur et de mettre en place un comité qui se penchera sur la question, il s’agit bel et bien d’un avantage en faveur de la cause palestinienne.
Il est à rappeler que la décision d’admettre Tel Aviv au sein de l’UA avait été prise unilatéralement par le président de la Commission africaine, le Tchadien Moussa Faki, en juillet dernier.
Cette démarche qui visait carrément l’implosion de l’organisation africaine avait été soutenue ouvertement par le roi du Maroc.
Hier, la voix de l’Algérie et d’autres pays africains dont l’Afrique du sud, qui se sont opposés à l’admission d’Israël, jugée non conforme aux décisions et résolutions précédentes de l’organisation continentale en faveur de la cause du peuple palestinien, a été plus forte que tous les complots et compromissions. Il est à souligner que l’Algérie, représentée par son président fera partie du comité qui se penchera sur la question, le comité est composé de 7 chefs d’Etat, dont Abdelmadjid Tebboune. Il a pour mission de formuler des recommandations au sommet de l’UA « qui demeure saisi de la question ».
La décision d’octroyer à Israël le statut de membre observateur a fait naître des craintes de division au sein de l’organisation continentale. En octobre dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a révélé que les débats au sein du conseil exécutif ont « mis en évidence une profonde division des Etats membres de l’Union africaine » par rapport à la question de l’admission de l’Etat d’Israël au sein de l’UA en tant que membre observateur. La décision du sommet de l’UA est une première victoire pour l’Algérie face au Maroc et Israël dans ce dossier. Il a fait éviter une grave scission à l’organisation, qui fête ses 20 ans.
Réveil D’Algérie.
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