Lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, le Président Tebboune a précisé que l’Algérie cherchait à vivre en paix en Méditerranée, et s’employait à aider les pays qui en avaient besoin sans contrepartie politique, loin de tout alignement, en défendant le principe de rejet de l’asservissement des peuples.
Evoquant sa visite en Russie en réponse à l’invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine, le président de la République a assuré que la Russie « est un pays ami et nos relations sont bonnes et remontent à plus de 60 ans. Nous visiterons la Russie, puis la Chine ».
L’Algérie entretient de bonnes relations avec les pays asiatiques et les pays d’Amérique latine, et ses relations avec l’Europe « existent et seront renforcées davantage », a-t-il ajouté, assurant que les Etats-Unis et l’Inde sont également des pays amis.
Quant à la récente visite du roi de Jordanie, Abdullah II, en Algérie, et une éventuelle médiation relayée par certains médias, le Président Tebboune a indiqué qu’il n’avait évoqué aucune médiation et aucun pays, soulignant que sa visite était comme toutes les autres visites de dirigeants venus en Algérie, sauf qu’il existe toujours des parties qui versent dans les interprétations.
Le président de la République a affirmé que le peuple algérien serait le premier à savoir en cas de médiation initiée par une quelconque partie, estimant que « les choses ont dépassé le stade de la médiation ».
Concernant les relations entre l’Algérie et l’Arabie saoudite, le Président Tebboune a indiqué qu’elles sont « excellentes », faisant état d’une visite à venir du prince héritier saoudien, Mohammed bin Salmane, qui « devait se rendre en Algérie avant même la tenue du Sommet arabe ».
S’agissant du dossier libyen, le Président de la République a déclaré:
« notre destin est commun », soutenant que l’Algérie était convaincue que les élections sont la seule solution pour le dossier libyen.
Quant à la question tunisienne, le Président Tebboune a fait part du respect qu’il voue pour son homologue, Kaïs Saïed, le qualifiant de « personne honnête, intellectuel et nationaliste », insistant sur la non-ingérence dans les affaires internes de la Tunisie, qui « sortira inéluctablement de ses problèmes ».
APS.