Les images qui nous proviennent du Maroc, après un séisme dévastateur de 7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, ne peuvent pas nous laisser indifférent sur le drame que vivent les populations les plus vulnérables de ce pays. En effet, ce pays, qui a fait un effort gigantesque pour développer l' »industrie verte » qui est l’industrie touristique, s’est hissé comme une destination incontournable dans la région et dans le monde, avec son hôtellerie de luxe (comme El-Mamounia), ses terrains de Golf prestigieux, ses stations de ski et ses sites balnéaires, vient de nous révéler le Maroc profond caché mais réel, avec ses villages et ses douars moyenâgeux construits en « toub » et en pierre et aux toits en bois ! Certes, cette secousse tellurique, d’une énorme puissance, a emporté aussi des habitation construites en « dur » et aux normes sismiques mais force est de constater que le nombre de victimes le plus important, provient des villages et des douars perchés dans les crêtes de l’Atlas, avec des matériaux locaux, des infrastructures routières défaillantes et des normes techniques séculaires.
Cela ne peut pas nous laisser indifférent, dans la mesure où notre pays a été également victime de plusieurs séismes majeurs (Chlef, Boumerdès) et qu’il est fort probable que nous soyons victime d’autres imprévisibles. Mais ces séismes ont obligé notre pays à mettre en œuvre des politiques antisismiques draconiennes, (avec la coopération japonaise), dans le domaine de l’habitat et des infrastructures, de manière à créer des résiliences maximums en cas de catastrophes naturelles. Il ne s’agit pas de créer des polémiques et des comparaisons nauséabondes et injustifiables, dans une pareille situation mais de simplement constater qu’il y a en fait deux Maroc en un et que celui du faste et de l’opulence, vendu aux touristes étrangers, côtoie celui des villages et des douars dévastés, construits de pierres, de terre et de paille compactée. Les pouvoirs publics marocains ne pouvaient-ils pas trouver une solution médiane qui concilierait leur politique touristique et celle en direction des populations les plus vulnérables, dans les montagnes de l’Atlas ? Cette question et bien d’autres, c’est au seul peuple marocain frère de se là poser et nous n’avons aucune leçon à leur donner, seule notre compassion et notre aide humanitaire refusée, pour soulager les plaies de ce peuple meurtri, devraient être notre ligne de conduite constante. Car la reconstruction des villages et des douars sera longue (une dizaine d’années) et coûteuse et cette fois l’aide humanitaire internationale, d’où qu’elle vienne, devrait être la bienvenue et sans calcul étroit.
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