Les objectifs de guerre russes vont être atteints, avec les avancées significatives de l’armée russe sur le terrain. Ils se déclinent avec la consolidation de la position dans le Donbass et la création d’une zone autonome qui s’étend de la Crimée au Donbass, à l’est de l’Ukrainien. L’offensive ukrainienne contre Koursk, qui devait servir de « monnaie d’échange » dans les futurs pourparlers de paix, risque de se retourner contre l’armée ukrainienne qui manque cruellement d’hommes, de munitions ainsi que de moyens aériens et n’a toujours pas le droit de tirer en profondeur sur le territoire russe.
Le conflit sera-t-il circonscrit pour autant à court terme ? Certainement pas, tant ce conflit va laisser des traces durables sur les équilibres précaires mondiaux ! En premier lieu, la confiance entre les USA et ses Alliés est définitivement rompue pour de longue année et ceux qui rêvaient d’une « Europe de l’Atlantique à l’Oural » vont devoir réviser leur lecture géopolitique de la région. Les USA s’implantent durablement et massivement en Europe occidentale, en lui assurant pour les vingt prochaine année son armement conventionnel (aviation et missiles), son énergie (gaz et pétrole) et son alimentation (céréales), en somme, une formidable opportunité pour l’économie américaine pour consolider sa croissance économique ! La Russie « expulsée » de l’Europe, va devoir se tourner vers l’Asie (Chine et Inde…), pour compenser cette rupture de coopération économique avec sa profondeur stratégique naturelle, ce qui va accentuer la menace objective des USA, vis-à-vis de la Chine en Asie pacifique, qu’ils considèrent, toujours, comme le prochain théâtre de tension internationale. Enfin, le reste du monde, qui tente de faire revivre le mouvement non-aligné (BRICS+), pour échapper aux dictats des puissances qui s’affrontent, ce qui se traduira par des « dégâts collatéraux » de toute façon, à travers le renchérissement des prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Dans son dernier discours à l’Assemblée générale de l’ONU, le Président ukrainien n’a proposé aucun plan de paix mais un simple plaidoyer pour un retour à la situation d’avant-guerre, ce qui est inacceptable pour la Russie qui a déjà annoncé ne pas se rendre en Suisse pour un nouveau round de négociation de paix. En fait, le Président ukrainien s’est déplacé davantage pour rencontrer le Président J. Biden et accessoirement les deux candidats à la Maison-Blanche qu’aux nations-unies ! Afin de consolider l’aide à l’Ukraine, au cas où c’est D. Trump qui l’emporte, le Président américain débloque encore une enveloppe de 71 milliards d’US$ à l’Ukraine pour la plupart consacrée à l’armement. C’est en quelque sorte son testament avant de quitter définitivement la scène politique et prendre sa retraite.
Entre-temps, V. Poutine affine sa doctrine militaire nucléaire et menace d’une réponse nucléaire tout pays qui dote l’Ukraine de missiles de longue portée qui toucheraient le territoire reconnu de son pays, puisque devenu belligérant. Cette « ligne rouge » n’a pas été franchie au sommet entre les USA et le Royaume-Uni, dans la mesure où les deux chefs d’état ont refusé l’autorisation à l’Ukraine d’utiliser leurs missiles de longues portées pour frapper la Russie dans sa profondeur, pour l’instant. Or, force est de constater, que plus la situation se détériore sur le terrain militaire, au profit de la Russie, plus les « lignes rouges » sont franchies. Cette situation a amené le Président russe a clairement redéfinir une nouvelle fois sa doctrine d’une guerre nucléaire.
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