Comme s’il faillait l’attendre. Le pays qui se prétend le berceau des droits humains prouve encore une fois qu’il est sous l’emprise des fantasmes d’un passé lointain. Le gouvernement français se dit qu’il peut accorder « une immunité » pour le criminel de guerre et chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou, après avoir été reconnu coupable, avec son ex-ministre de la défense, par la Cour pénale internationale, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis, depuis le 7 octobre 2023 à Ghaza.
Dans un communiqué publié ce mercredi 27 novembre, le ministère des Affaires étrangères français a affirmé que « la France respectera ses obligations internationales, étant entendu que le statut de Rome exige une pleine coopération avec la Cour pénale internationale ». Un engagement auquel la plupart des pays signataires du Statut de Rome, ont exprimé sans ambiguïté leur engagement à appliquer la décision de la CPI.
Le retard de réaction de la France à cette condamnation est signe d’une emprise du sionisme dans ce pays. Car, le Quai d’Orsay, qui cherche un moyen pour protéger son « Bibi », a considéré qu’une « immunité » peut s’appliquer dans « les États non parties à la CPI », qui ne sont pas membres. Or, Israël n’a pas adhéré et les États-Unis se sont retirés.
Selon le communiqué du Quai d’Orsay, des « immunités s’appliquent au Premier ministre Nétanyahou et aux autres ministres concernés, et devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise ».
Il est à noter que Le responsable de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré jeudi que la décision de la Cour devait être « respectée et mise en œuvre » par les États membres. Des pays comme l’Espagne, l’Italie et la Belgique ont affirmé qu’ils appliqueraient la décision de la Cour de La Haye si le criminel de guerre Nétanyahou et son ancien ministre de la défense mettaient les pieds dans leur pays.
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