Après son coup d’État en 1958, le général De Gaulle impose une république à sa taille et à sa mesure, enterrant le régime parlementaire de la quatrième république pour celui présidentiel de la cinquième. Ce régime a vécu jusqu’au jour d’aujourd’hui même si les épisodes de la cohabitation n’étaient pas prévus. En décidant de dissoudre le parlement et d’organiser les élections législatives anticipées à marche forcée, le président E. Macron a voulu rebattre les cartes dans un paysage politique incertain et clivant, caractérisé par la montée des extrêmes droite et gauche. Bien entendu, l’élection présidentielle de 2027 où il ne participera pas, n’est pas innocente car il voudra certainement faire gagner son dauphin.
Les leçons des élections législatives
Les urnes ont parlé et n’ont permis à aucun courant politique d’obtenir la majorité parlementaire absolue, ce qui obligent les forces politiques en présence aux compromis voire aux compromissions, pour « construire une majorité capable de gouverner le pays. Ceux sont les partis des « centres » qui, arithmétiquement, peuvent faire émerger une majorité hybride sans qu’une motion de censure ne vienne faire basculer le gouvernement, au bout de quelques jours. Mais le problème est de trouver une personnalité capable d’assumer le rôle de Premier ministre et satisfaire tous les membres de la coalition gouvernementale et de mettre en œuvre les promesses de campagne
A la recherche de la majorité présidentielle
La classe politique française actuelle, toute confondue, a du mal à épouser les pratiques d’un régime parlementaire, elle qui est accoutumée aux pratiques d’un régime présidentiel, depuis la création de la cinquième république. En effet, sous la quatrième république les gouvernements « tombaient » fréquemment, à la faveur des conciliabules partisans, sans que cela ne gênait personne, bien cela créer une instabilité politique permanente du pays. Mais sous le régime de la cinquième république, essentiellement présidentielle, cette situation devient intolérable pour tout le monde.
Le passage du pouvoir réel de l’Elysée à Matignon, rend la classe politique française orpheline d’un « parrain », incarné par le président de la république. Ce dernier, même s’il dispose de toutes les cartes institutionnelles en main, n’a plus l’influence décisive pour imposer un Premier ministre mais en sens inverse, les partis de la coalition ne sont pas en mesure de lui imposer un Premier ministre choisi par eux seulement. C’est la quadrature du cercle !
Un jeu de dupes doublé d’arrière-pensées présidentielles
A l’évidence, le Président E. Macron a déjà choisi son Premier ministre dans la tête mais il ne peut l’imposer doit donc attendre que la coalition partisane en construction, l’adoube à sa place. C’est ce qui ressort de la lettre, qu’il a rendue publique, en direction des français et de la déclaration en Conseil des ministres, après avoir refusé la démission de son Premier ministre G. Attal. On dirait dans notre langage populaire arabe « khalatha tasfa ».
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