L’économie algérienne a un seul ennemi mortel… la bureaucratie ! Mais personne ne la définit bien qu’elle semble être tapie dans tous les secteurs et dans toutes les structures de notre économie. Dans tous les discours officiels, les rencontres et forums nationaux, on n’entend que ce refrain, la bureaucratie est à l’origine de tous les maux de notre économie publique et privée. La solution pour réussir notre décollage économique consiste donc à l’éradiquer là où elle se trouve.
Comme le monstre du loch Ness, cette espèce de bête mythique dont tout le monde parle mais que personne n’a vu, la bureaucratie est diffuse, invisible, omniprésente et nuisible et coupable de tous les retards, les échecs, les obstacles à la promotion des investissements. Mais qui est derrière la bureaucratie ? Comment a-t-elle acquis ses pouvoirs de nuisance et comment agit-elle ? En fait, la bureaucratie est construite par les pouvoirs publics eux-mêmes et se manifeste par les lois, les ordonnances, les décrets, les arrêtés, les circulaires et les avis, qu’ils produisent et qu’ils imposent aux fonctionnaires à tous les niveaux de mettre en œuvre sous peine de sanctions lorsqu’ils ne les appliquent pas ! Comment peut-on exiger des bureaucrates d’appliquer les textes législatifs et réglementaires en vigueur, d’une part et de les sanctionner lorsqu’ils les mettent en œuvre, d’autre part ?
Le cas des projets d’investissement « bloqués » est, à cet endroit, très significatif, puisque l’analyse, au cas par cas, nous indique que ces projets n’avaient pas satisfait à certaines exigences contenues dans les textes réglementaires… et leur « déblocage » avait nécessité de contrevenir à cette même réglementation ! Qui est coupable, le bureaucrate qui est sommé d’appliquer la réglementation ou les représentants des pouvoirs publics qui contreviennent à cette réglementation ? A l’évidence, c’est la réglementation qui est en cause et non ceux qui sont chargés de la mettre en œuvre ! Tout est dit, la seule solution consiste à changer la réglementation et à renoncer aux visas, dérogations, agréments et autres autorisations, délivrés par les pouvoirs publics, pour créer des activités productives. C’est à ce prix et à ce prix seulement que l’on pourra débureaucratiser notre économie. Mais cette solution radicale nécessite que les administrations centrales et locales perdent leur pouvoir de décision, dans l’acte de gestion, de création de richesses et d’entreprendre dans notre pays. C’est à cet endroit que se situe le véritable problème et non pas dans la recherche d’un ennemi invisible dénommé bureaucratie.
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