Dr Mourad GOUMIRI.
Le conflit ukrainien a mis en lumière un phénomène collatéral réel mais insoupçonné, appelé « Food-power », bâti sur la production, la consommation et les exportations des céréales dans le monde. En effet, comme par hasard, ce conflit se déroule dans les deux plus grands pays producteurs et exportateurs de céréales au monde ! Les autres pays producteurs et exportateurs, essentiellement les USA, l’UE, le Canada et l’Australie doivent se frotter les mains du fait que les prix flambent sur le marché international, non du fait des fondamentaux (offre, demande, stock, spéculation, transport…) mais bien de la géopolitique (conflit ukrainien). D’un autre côté, les pays importateurs de céréales, essentiellement le Maghreb, l’Egypte, la Chine et du Sud -Est asiatique, ont du souci à se faire, non seulement pour l’envolée des prix, qui ont triplé mais également dans la pénurie relative qui risque d’arriver si un pays comme l’Ukraine n’arrive pas récolter et exporter ses céréales, du fait du conflit, durant cette année et peut-être l’année prochaine ! La FAO tire déjà la sonnette d’alarme, en déclarant des famines certaines en Afrique et dans d’autres pays, si un programme d’urgence n’est pas voté, pour venir en aide à ces pays. Un autre impact plus pernicieux celui-là, c’est les troubles politiques violents qui risquent de se propager, dans certains pays importateurs et notamment dans le bassin méditerranéen, en cas d’augmentation substantielle des prix voire d’une pénurie de produits alimentaires. Il est donc à prendre très au sérieux, les derniers développements sur la scène internationale, tant dans le conflit Ukrainien que dans ses dégâts collatéraux sur les prix des céréales.
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...