La guerre des terres rares a commencé !

À part quelques géologues avertis, les terres rares (lithium, Scandium, Yttrium, Cérium, Erbium…) n’ont pas été mises au-devant de la scène économique internationale avant que leur rareté relative ne soit révélée au grand jour et que les besoins pour la production de semi-conducteurs et autres dérivés électroniques, ne deviennent vitaux pour les grandes puissances industrielles.
Au nombre de 17, les REE (rare-earth elements), dites terres rares, ont pris une dimension internationale à partir du moment où la guerre commerciale que se livrent les USA et la Chine, pour le leadership économique mondial, est devenue un enjeu stratégique prioritaire pour les deux pays. Or, il se trouve que la Chine a une longueur d’avance dans le domaine et jouit d’un quasi-monopole sur ces terres, ce que les USA ne peuvent admettre.
Dès lors, une « guerre » à peine voilée se livre sous nos yeux, qui prend tantôt l’apparence d’un conflit géopolitique, d’un litige commercial, d’une ambition annexionniste, d’un bras de fer entre superpuissances.
À partir du moment où la haute technologie, dans le domaine spatial, électronique, informatique, téléphonique, de la défense, devient tributaire du contrôle des gisements de REE, de leur exploitation, de leur transformation, de leur commercialisation, il est clair que les grandes puissances vont développer des politiques qui auront pour objectif prioritaire de faire main basse sur ces minerais à tout prix et quelles que soient les conséquences.
C’est ce que met en œuvre Donald Trump lorsqu’il exige de l’Ukraine qu’elle lui cède ses gisements de terres rares, pour rembourser les milliards d’US$ d’aide militaire avancés à ce pays. Dans la même veine, il convoite le Groenland, territoire autonome danois, qui recèle d’importants gisements de REE. Il n’est donc pas exclu qu’il a dans son collimateur d’autres pays riches en gisements de REE !
Deux siècles auparavant, les puissances coloniales (France, Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Portugal…) avaient justifié l’annexion de continents entiers (l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie…) pour justement accaparer les matières premières indispensables pour leur développement, dont les minerais. Un dépeçage systématique des pays colonisés avait été organisé et un partage des espaces coloniaux entrepris en même temps qu’un contrôle strict des voies de navigation.
Après la période sanglante des indépendances des pays colonisés, tout le monde pensait que cette page sombre de l’humanité était définitivement tournée et que seul le droit international devait trancher les litiges frontaliers internationaux. Force est de constater que « la raison du plus fort est toujours la meilleure » comme nous le racontait J. de La Fontaine dans l’une de ses fables.
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