La guerre irano-israélienne pousse les cours du pétrole vers prévisions inattendues

Il fallait s’y attendre, les marchés ont réagi, à leur manière, aux attaques israéliennes sur des cibles nucléaires de l’Iran et de la riposte quasi immédiate iranienne. En effet, le cours du Brent a augmenté de plus de 9% à l’ouverture des marchés, gagnant 6,2 US$ pour s’afficher à 76 US$ le baril, ce qui est un record historique depuis le 27 janvier 2025.
Certains analystes n’hésitent pas à prédire un baril à 100 US$ à court terme, alors que le président américain souhaitait un baril à 40 US$, avant le début de la guerre.
Mais la préoccupation la plus importante réside dans la décision iranienne de fermer ou pas le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la consommation mondiale de pétrole, de condensat et de carburant, soit entre 18 à 19 millions de barils jour. Une pareille situation fait dire aux analystes de JP Morgan que les prix pourraient grimper de 120 à 130 US $ le baril, soit le double des prévisions actuelles.
Ce n’est pas seulement les cours du brut qui ont été impactés par cette guerre, mais également les marchés boursiers. En effet, à la bourse de New-York le Dow Jones a perdu 1,46 % et le Nasdac 1,14 %. Pour se prémunir contre l’instabilité, les investisseurs se dirigent vers les valeurs refuges comme l’or et les devises fortes et stables comme le Franc suisse.
À l’inverse, les actions des compagnies pétrolières (Chevron, Exxon Mobil, ConocoPhillips…) s’envolent en prenant 1 à 2% de plus. Le risque d’approvisionnement pour les pays importateurs est donc un facteur-clé pour leurs prévisions et leurs anticipations.
Le renchérissement des cours du brut fait le bonheur des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) sans recours à des mesures d’augmentation ou de diminution de la production et déstocks. En revanche, pour les pays importateurs, l’incertitude et la volatilité des prix vont accentuer leurs déficits sur tous les marchés et impacter leur croissance économique.
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