L’UE vient de prendre une résolution à la majorité contre l’Algérie, qu’elle juge comme « pays autoritaire » où la liberté d’expression et de la presse, n’est pas aux normes et critères occidentaux, donc acceptables. Il s’agit d’une résolution qui n’a pas d’effet coercitif mais qui écorne l’image de marque de notre pays. Dès lors, il s’agit d’ouvrir le débat non pas sur cette résolution en elle-même mais sur les fondements qui permettent à cette union d’évaluer la liberté d’expression et de la presse des autres pays. Qui juge qui, sommes nous en droit de nous interroger et sur quels critères ce jugement est construit et quels conséquences subséquentes ce jugement peut interférer dans les affaires intérieures du pays jugé sans droit à la défense?
Au-delà du fait que cette institution est actuellement déchirée par des « scandales multiples et variés dont la corruption, de certains de ses membres incarcérés, le problème est beaucoup plus grave qu’on ne le pense, puisqu’il s’agit en fait de l’extraterritorialité du droit européen sur le reste du monde comme le font les USA à leur niveau. Ceci suppose la démonstration objective que la civilisation occidentale est supérieure aux autres et de ce fait elle s’arroge le droit de juger les autres et de leur délivrer des satisfécits ou des « cartons rouges », en fonction de critères qu’elle a elle-même fixé. Cet impérialisme culturel et son pendant cultuel n’est pas nouveau, puisque, durant l’ère coloniale, la justification de l’acte colonial tenait un discours construit sur les mêmes critères de civilisation fondés sur les mêmes principes culturels et cultuels. C’est l’argument qui a été porté au parlement français, à travers une loi, il n’y a pas si longtemps, qui faisait l’éloge de « l’œuvre civilisatrice de la colonisation », sous-entendant que celle existante depuis des siècles étaient « barbares » !
Il est donc temps que les pays qui ne se reconnaissent pas dans la « civilisation occidentale » mais qui considèrent qu’ils appartiennent à d’autres civilisations, se manifestent pour dénoncer cette « globalisation » culturelle et cultuelle, à l’instar de la globalisation économique qui a affamé la majeure partie de l’humanité. Certes, notre pays a des lacunes dans son dispositif de protection de la liberté d’expression et de la presse mais il appartient aux algériens de corriger ce dernier sur la base de ses propres valeurs, enracinées dans son histoire et de ses convictions profondes. Personne, en Algérie ou ailleurs, ne peut accepter, que les critères d’appréciations et d’évaluations de la liberté d’expression et de la presse, ne lui soient dictés par une quelconque institution internationale qui se subroge à ses propres institutions. Le contraire serait-il acceptable et accepté ? « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur en delà », avertissait déjà le philosophe français François-Marie Arouet, dit Voltaire. Cette parole éternelle mérite d’être méditée, aujourd’hui encore.
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