La remise du Prix aura lieu le 19 mars courant à la salle polyvalente « Sergio Garcia » de Torrevieja (Alicante/Espagne).
Le 5e Prix se veut « une reconnaissance du droit du peuple sahraoui à une résistance pacifique », d’une part, et traduit « l’opposition de l’assemblée à l’occupation des territoires sahraouis par le Royaume du Maroc », d’autre part.
Animant lundi une conférence de presse, Ivan Martines, membre du Conseil de l’Assemblée citoyenne, avait reconnu que « Sultana Khaya et sa famille subissaient des violences physique et psychologique pour les contraindre à cesser de revendiquer le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui ».
Le combat de Sultana Khaya pour la liberté remonte à 2007 lorsqu’elle avait perdu un œil, alors qu’elle était étudiante, suite à des coups qu’elle avait reçus lors d’une manifestation pour revendiquer les droits du peuple sahraoui, des coups assénés par la police de l’occupation marocaine. En 2018, elle s’est rendue aux îles Canaries pour soigner ses blessures.
Sultana Khaya est aujourd’hui l’exemple de milliers de Sahraouis dans les territoires occupés, privés de leurs droits les plus fondamentaux.
A noter que le peuple sahraoui a été contraint de reprendre la guerre contre l’occupant marocain le 13 novembre 2020 suite à la violation éhontée par le Makhzen de l’accord de cessez-le-feu.
APS.