La ministre de l’environnement Samia Moualfi a affirmé tout dernièrement lors d’une intervention devant les membres de l’assemblée populaire nationale et dont une copie de la vidéo nous a été transmise avait dressé tout un rapport précis sur l’exploitation illicite et non réglementaire de la carrière d’agrégat de la municipalité côtière d’El Ançor qui selon sa déclaration , cette carrière a reçu qu’une seule autorisation délivrée par la direction chargé du secteur de la wilaya d’Oran au nom de la Sarl « Palace de la chiffa « sous le numéro de l’enregistrement PXC 6859 du 09/01/2017 pour une superficie de 04 hectares et une durée de 10 ans, alors que les autres directions notamment la direction de l’environnement , la direction des forets , de la protection civile et de la police de l’urbanisme n’ont pas été saisis et n’ont reçus aucune demande d’autorisation d’exploitation de carrières conformément à la réglementation en vigueur qui régissent en ce sens .A cet effet et suite aux multiples doléances des residents de la commune d’El Ançor qui sont exposé aux dangers en permanence des differentes explosions des mines et les effets nuisibles et toxiques que dégagent cette carrière avec des poussières et des fumées de couleurs noirâtre contiennent de l’amiante selon les informations recueillies auprès de quelques membres de la société civile qui nous ont indiqué que depuis l’implantation de cette carrière au niveau de la commune d’El Ançor qui est située à 200 mètres des habitants, ces derniers s’étaient tous opposés à la réouverture de cette carrière avaient exprimé leur refus et leur ras-le-bol, en exigeant la fermeture de la carrière de Djebel Alia ,un projet qu’ils qualifièrent de “mascarade”. Les habitants du village d’El Ançor ne sont toujours pas contents de la carrière qui est chez eux !De par ces exemples, l’exploitation d’une carrière serait-elle un sujet, “théoriquement” controversé ou serait-elle en réalité une menace?
Ces populations expliquent leur refus par “les conséquences désastreuses que ces carrières ne manqueront pas d’engendrer sur la santé publique, la faune et la flore”, ce qui a d’ailleurs fait réagir les pouvoirs publics durant cette période où l’ex wali avait adressé une décision de fermeture sous le numéro 775 du 26/02/2018 .Devant cette décision ,les actionnaires de la Sarl « Pallace de la choffa « ont changé l’appellation de la société pour la transformer en Sarl « ÖZMERT ALGERIA « afin d’obtenir une nouvelle autorisation d’exploitation émanant des services concernées pour ne citer de nom. Cependant, pour des exigences dites “socioéconomiques”, les autorités concernées ne cessent de délivrer des certificats de qualification et de classification professionnelle pour des entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics de l’hydraulique, des travaux publics… dont figurent ceux de l’exploitation de ces carrières. Pis encore, certains observateurs et défenseurs de l’environnement relèvent que certaines de ces entreprises, très courtisées, bénéficient toujours de tous les égards, même au mépris des intérêts incontournables, à savoir se prémunir contre tous risques compromettants. En effet, l’exploitation des gisements miniers, entre autres, et en particulier les carrières d’agrégats est de plus en plus une activité convoitée. Elles sont implantées sur des sites naturels ou à proximité des zones d’habitations. Manifestement, “loin d’une politique réfléchie, certaines de ces stations continuent impunément de bafouer le respect de la réglementation dans ce domaine”, ajoutent ces “amis” de la nature.Dans ces carrières, les travaux miniers qui se font, bien entendu, à ciel ouvert sont basés sur les rochers naturels extraits du sol et traités par différents procédés. Des quantités importantes de poussières s’en dégagent qui, sans être forcément, toxiques peuvent néanmoins engendrer des effets nocifs sur l’environnement et la santé publique. Cela dit, l’impact de la pollution atmosphérique générée par ces travaux sur le milieu est une réalité inévitable ! A l’origine, les poussières dégagées par les appareils de concassage et de dynamitage ont une influence certaine sur la croissance végétale, la qualité de l’air et, forcément, la santé publique.
La pollution atmosphérique est la contamination de l’air par des déchets ou sous-produits solides, liquides ou gazeux qui peuvent mettre en danger la santé de l’homme, anéantir les plantes, mettre en péril les animaux, pouvant également attaquer des matériaux… Cette définition sommaire est toutefois éloquente si l’on “cherchait” à analyser de près les zones où sont installées ces carrières.
Paradoxalement, c’est ce qui explique, sans doute, le peu d’empressement d’une bonne partie des habitants quant à “dénoncer” et de tirer la sonnette d’alarme même au péril de leur vie ! Cependant, le silence “justifié” des uns et le silence non justifié, voire “complice” des autres, censés protéger le citoyen et l’environnement, ne peut en aucun cas occulter “le droit d’en avoir” !
Les populations seront-elles un jour contraints à l’exode ou devront-elles se plier à ce sort ? Pourtant, à en croire les pouvoirs publics, des études et stratégies sont constamment mises au profit de la protection de l’environnement et de l’être humain.
MH
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