La formation des cadres de l’administration centrale et locale passe obligatoirement par la révision des programmes enseignés. En outre, cette formation devrait s’enrichir par des stages de mise à niveau, de recyclage et de perfectionnement, tout au long de la carrière des cadres, de manière à les rendre toujours très proches des évolutions des textes législatifs et réglementaires, qui sont promulgués par le pouvoir législatif. Enfin, cette formation doit être au plus près des besoins de l’administration pour permettre une adéquation entre les produits de la formation et de ses besoins réels.
Force est de constater, qu’après une durée de quatre années de formation (durée à revoir à la hausse) au sein de l’ENA, les promotions successives sont affectées dans les différentes administrations centrales, locales et dans les établissements publics et entament leur carrière, sans qu’elles ne soient remises en immersion pédagogique, suivant une durée et une fréquence, planifiée par avance. Elles exercent donc leurs fonctions avec les connaissances acquises durant leur formation de base, alors que leur milieu législatif environnemental évolue au fur et à mesure que le pouvoir législatif et réglementaire promulgue des lois, des décrets et des arrêtés qui modifie, abroge, complète l’arsenal juridique qui structure notre administration.
Les autorités supérieures de l’État prônent actuellement une politique de gestion plutôt que d’administration des collectivités locales et des établissements publics mais ont-elles vérifié que la ressource humaine a été formée à ce nouveau rôle ? Peut-on concevoir de passer d’une fonction d’administration à celle de gestion par une simple décision politique sans préparer la troupe ? Les carences dans la gestion des collectivités locales et les établissements publics ont été relevées dans plusieurs rencontres et elles indiquent toutes un manque flagrant de disposition en matière de management ! Seule une action massive de formation, de perfectionnement et de recyclage, peut permettre l’amélioration substantielle de la gestion. Un programme national planifié doit être construit pour mener à bien cette mission, pour espérer des résultats positifs sur le moyen et long terme.
Les autorités financières comptent sur la digitalisation pour réveiller la Bourse d’Alger en facilitant les procédures d’entrée. Elles espèrent ainsi dynamiser l’activité de mobilisation des ressources financières qui inondent le marché informel. ...
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...