Sitôt l’annonce de la réalisation du gazoduc transsaharien Alger-Lagos entériné, qu’une série de manœuvres subversives ont commencé à voir le jour pour le saborder ! Cela va commencer par l’annonce d’un gazoduc concurrent par voie maritime traversant 18 pays africains qui relierait le Maroc au Nigeria, pourquoi pas ? A part que ce dernier serait deux fois plus long et coûterait trois fois plus cher ! En outre, aucun pays n’a montré son intérêt pour son financement y compris les monarchies du Golfe, alliées traditionnelles du Maroc. Enfin, le Nigeria a montré sa volonté de prioriser le projet algérien par rapport à celui marocain pour des raisons évidentes de faisabilité et de coût même si un second gazoduc n’est pas exclu, après l’achèvement du premier.
Le Niger, maillon faible du projet.
Le passage obligé du projet par le Niger n’est plus à démontrer, en effet, sa réalisation autant que son coût exigent de traverser ce pays frontalier de l’Algérie (quelque 800 Km) et également du Nigeria. L’Algérie s’est également proposée pour participer à la réalisation de tout ou partie du projet et de participer à son financement, aux côtés d’autres institutions financières internationales (la BAD notamment). En plus des retombées économiques de cette veine énergétique, le Niger récupérera des droits de passage substantiels de ce projet.
Les raisons de l’instabilité politique du Niger.
C’est dans ce contexte géopolitique vicié, que dans la nuit du 26 au 27 juillet 2023, un coup d’État est organisé par des militaires de la garde présidentielle. Le président MohamedBazoum est pris en otage, destitué et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) prend le pouvoir. Le général i,hAbdouraamane Tian le chef de la garde présidentielle depuis 2011, s’autoproclame chef de l’État etMohamed Bazoum, qui a refusé de démissionner, est retenu captif dans sa résidence avec sa femme et son fils. Dès lors, le Niger entre dans une situation de déstabilisation généralisée, attisée par des déclarations guerrières des pays membres de la CDAO. Les pays des « trois frontières » (Burkina, Mali) prennent fait et cause pour les putschistes du Niger et une large partie de la communauté internationale, dont la France, se prononce pour le retour à l’ordre constitutionnel, en vain. A l’évidence, cette situation politique interne et externe n’est pas faite pour faire avancer le projet de gazoduc TSGP, qui devait entrer dans sa phase de réalisation après que les études étaient quasiment achevées. La visite en Algérie du Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, vient à point nommé pour redynamiser le projet et l’inscrire dans le marbre.
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