Parmi les instruments de politique monétaire que détient la Banque d’Algérie, figure en bonne place le taux des réserves obligatoires que les banques commerciales se doivent d’appliquer. Son relèvement ou sa baisse servent à donner un coup de vis à l’expansion monétaire ou inversement. Si la liquidité de l’économie est importante, il va de soit que la BA va recourir à l’un de ses instruments monétaires, qui est le taux de réserves obligatoires, pour freiner la création monétaire et par ricochet, ralentir l’inflation qui découle de l’un de ces catalyseurs car comme tout le monde le sait l’inflation n’a pas pour origine ce seul élément.
Ainsi, le Comité des opérations de politique monétaire de la BA, a décidé d’augmenter le taux de réserve obligatoire de 1 à 3 %, à compter du 15 Avril 2023, ce qui aura pour conséquence de consolider la situation nette des banques commerciales et leur solvabilité, l’entremise de leurs Fonds propres mais également de réduire les tensions inflationnistes que l’expansion monétaire génère automatiquement même si elle n’est pas la seule cause. En ces temps de faillites de banques américaines et suisses, ce comité a choisi la prudence pour la place bancaire algérienne et les banques et établissements financiers qui sont inscrits et permettre de constituer des « coussins financiers » pour amortir d’éventuels chocs ou crack financier international.
La BA n’a cependant pas utilisé l’instrument monétaire du réescompte dont elle dispose car cela aurait eu pour conséquence, de renchérir le crédit aux entreprises par l’augmentation des taux débiteurs, alors que la politique économique générale est inscrite dans un mouvement dynamique d’investissements et de leur pendant son financement. En d’autres termes, il fallait prendre des mesures pour lutter contre l’inflation induite par l’expansion monétaire, sans freiner le financement des investissements des entreprises en renchérissant le crédit. Cette situation est rendue possible par un désendettement du Trésor public vis-à-vis de la Ba (dette publique intérieure), du fait des recettes exceptionnelles d’exportation de pétrole mais surtout de gaz, dans une conjoncture géopolitique (crise ukrainienne) favorable à ces hausses pour au moins la fin de l’année 2023. Espérons que cette conjoncture perdure !
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