La réalisation des projets routiers dépend de la disponibilité des moyens financiers.

Le ministre des Travaux publics Kamal Nasri a confirmé, hier, jeudi, que son secteur s’occupera des projets routiers requis à travers les différents wilyas du pays, mais leur mise en œuvre dépend de la disponibilité des capacités financières nécessaires.

Lors d’une séance publique à l’Assemblée nationale populaire consacrée aux questions orales, M. Nasri a expliqué que « le nombre de demandes de tous les wilayas du pays qui ont besoin de routes, notamment de routes à double autoroute, a augmenté », ajoutant que son secteur « travaille ». de mettre en œuvre de nombreux programmes établis dans ce cadre, mais en fonction des priorités et des capacités.

Dans sa réponse à une question relative au retard enregistré dans le processus d’étude et d’achèvement de la dualisation de la route nationale n°45 reliant les wilayas de Bordj Bou Arreridj et Msila, il a confirmé que l’enregistrement des demandes d’étude de la dualité de cette route a été faite à plusieurs reprises dans le cadre des différentes lois de finances, mais qu’elle sera prise en compte dès que les moyens financiers seront disponibles.

Actuellement, cette route connaît un trafic intense, environ 16 000 véhicules par jour, selon le ministre.

En revanche, M. Nasri a indiqué que, dans le cadre de l’exercice 2021, le processus de renforcement de cette route a été enregistré à une distance de 26 km, soulignant que l’avancement des travaux a atteint 40%.

Quant aux raisons du retard des projets de construction de routes dans les wilayas du sud, dont la route nationale n°51 reliant Timimoun à Ogrout, le ministre a attribué le retard de ces projets au manque de qualité dans la réalisation malgré les sommes colossales allouées à eux.

Il a indiqué que l’achèvement de cette route, avec un taux d’avancement de 38%, avait été arrêté en raison des directives des organes chargés du suivi et du contrôle des travaux, car il était nécessaire de mettre à jour l’étude sur celle-ci, qui a été achevé en 2015 par l’Autorité nationale de supervision technique.

Et cela a nécessité une révision de la qualité des travaux qui doivent être réalisés en raison de la vétusté des routes, selon le ministre.

Pour répondre à ces demandes techniques, une annexe contenant les travaux complémentaires a été jointe, et il a été approuvé début novembre d’utiliser le solde positif des crédits de paiement, ce qui permettra de relancer le projet dans les meilleurs délais, souligne M. Nasri.

L-I