Cette installation « est une consécration de notre engagement à réhabiliter le CNESE en l’érigeant en une instance captivante des compétences scientifiques et reflétant l’exercice effectif de la démocratie », basée sur « l’association des différents acteurs socioéconomiques, ainsi que la société civile et les experts de divers spécialités dans la concertation nationale
La réhabilitation du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) en tant qu’institution de référence, passe par le recouvrement de son rôle « pivot » dans la prise de décisions à travers la formulation de recommandations socioéconomiques et environnementales « nationales inédites », a affirmé mardi à Alger, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a présidé la cérémonie d’installation des membres du Conseil. Mettant en avant « le rôle important » du Conseil, le président de la République a exhorté les membres du CNESE à « formuler des recommandations nationales inédites sur toutes questions d’ordre économique, social ou environnemental, et de recourir aux compétences algériennes pour relancer l’économie nationale ».
Pour le président Tebboune, le CNESE qui est un « espace de consultation, permettra de cristalliser les outils scientifiques à même de consacrer un nouveau modèle économique et formuler des recommandations susceptibles de préserver ou encore valoriser les acquis sociaux », insistant à ce que la composition du Conseil soit « diversifiée et représentative des différentes catégories, spécialités et régions du pays et de la communauté algérienne à l’étranger ».
Il a en outre salué le rôle du CNESE, constitutionnalisé à la faveur de la révision de la Constitution en 2020 avec l’intégration de la dimension environnementale, relevant que l’installation des membres du Conseil s’inscrit dans le cadre de « la réforme globale » des institutions entamée par la Constitution, notamment l’APN, le CNESE, l’Observatoire de la société civile, la Cour constitutionnelle, et le Conseil supérieur de la jeunesse, en attendant les élections locales du 27 novembre prochain qu’il a qualifiées « d’étape cruciale » devant permettre d’élire des « Assemblées représentatives » à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens.
Les membres du CNESE appelés à formuler des recommandations économiques « inédites »
Abordant le volet économique, le Président Tebboune a salué, également, le rôle du secteur privé dans le développement économique, appelant ainsi les opérateurs privés « à contribuer au financement des projets d’investissement » et à ne pas compter uniquement sur les banques publiques, sachant que « 85% des financements du secteur privé provenaient des dépenses et des banques publiques ».
Le président de la République a, toutefois, déploré l’existence de « certaines attitudes économiques illogiques », citant notamment « la recherche de l’argent facile, la dépendance à la rente, le gaspillage, et le recours de certains opérateurs privés à l’exportation de produits subventionnés par l’Etat ».
Il a, à cet effet, rappelé que 3,2 milliards de dollars (USD) ont été « gaspillés pour rien » dans des opérations de montage automobile en Algérie pour sortir des voitures locales vendues à des prix dépassant ceux des voitures importées.
Dans le même sillage, le Président Tebboune a fait savoir que le volume des fonds circulant sur le marché parallèle s’éleve à 10.000 milliards DA, soit 90 milliards USD, appelant le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) à contribuer à la résolution de « ce problème ».
Il a affirmé que l’Algérie « ne procèdera pas à l’endettement extérieur et, en cas de besoin, elle recourra à l’endettement intérieur, en ce sens que des sommes faramineuses sont cachées, et il est temps de faire sortir cet argent pour financer l’économie ».
Le président de la République a également affirmé que rien ne saurait désormais justifier la stagnation dans la gestion, appelant les responsables locaux à fournir davantage d’efforts pour créer une dynamique socioéconomique d’autant plus que la peur des responsables de faire l’objet de poursuites judiciaires « n’a plus lieu d’être ».
MH
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