Coup d’envoi aujourd’hui de la rentrée universitaire, après celle de la rentrée scolaire, avec 12 millions d’élèves. Le parc universitaire compte quelque cinquante universités, écoles supérieures et centres de recherche, répartis sur l’ensemble du territoire national.
Certes, le niveau de chacune des universités n’est pas le même et les grands centres urbains sont au sommet de la qualité pédagogique, eu égard à la concentration des cadres enseignants qui rechignent à rejoindre les universités de « second ordre » pour des raisons objectives et subjectives.
Au-delà des infrastructures universitaires, qui sont en grande majorité publiques, qui existent et celles à construire, c’est certainement l’encadrement pédagogique qui est le véritable enjeu. En effet, un professeur, un maître-assistant ou un assistant, qui n’a pas lui-même soutenu son magister ou son doctorat (doctorant), n’a certainement pas la pleine capacité d’encadrer des étudiants et surtout ceux des premières années qui sont fondamentales pour le reste du cursus, sans parler de leurs capacités pédagogiques (transmission du savoir).
En conséquence, de plus en plus d’établissements universitaires imposent un « concours d’entrée » aux étudiants, de manière à sélectionner les meilleurs d’entre eux, ce qui pose problème. Cette situation doit être recherchée au niveau du cycle secondaire qui décline d’année en année et qui est elle-même à analyser au niveau du cycle primaire.
Cette chaîne de causalité a une conséquence majeure sur le système éducatif national tout entier, qui voit le niveau général baisser, chaque année, comparativement aux autres pays. Le secteur universitaire privé (national et international), tardivement toléré, tente de relever le défi de la qualité mais il est à peine naissant et connait des contraintes administratives qui le relègue au second rôle.
La volonté d’offrir à chaque étudiant une place pédagogique, à tout prix et quel que soit le niveau, découle d’une volonté idéologique d’ouvrir l’université à tous sans exception. Elle tient à une notion discutable que seule l’université peut permettre la promotion sociale, voir sociétale, par rapport aux autres possibilités offertes par l’apprentissage, la formation professionnelle et les autres établissements techniques. Le résultat de cette politique, c’est le privilège des autorités universitaires de la quantité contre la qualité, ce qui classe notre pays dans les plus bas niveaux universitaires mondiaux alors qu’il n’y avait pas si longtemps, nous avions un classement honorable. Ceci ne veut pas dire que certains étudiants algériens ne se soient pas distingués tant au niveau national qu’international, mais c’est « l’arbre qui cache la forêt ».
L’autre volet de ce dossier est l’adéquation de la production universitaire aux besoins du marché national. Pendant très longtemps ce volet de la formation universitaire n’a pas été identifié comme un élément majeur de pour dynamiser l’université et lui donner un objectif majeur dans le développement national. Des « légions » de promotion d’universitaires ont été formées dans des spécialités saturées ou excédentaires, au nom de la liberté du choix individuel.
Cette situation a créé à la fois une pénurie de cadres universitaires dans un cas et dans l’autre un excédent dont personne ne sait que faire. Ce gaspillage énorme de ressources humaines et financières n’a pas mobilisé les autorités universitaires qui se sont contentées de former seulement. Enfin, le départ massif des meilleurs cadres universitaires vers l’étranger a amputé notre pays de compétences avérées au profit du reste du monde, alors que c’est l’Algérie qui en a payé la facture.
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