La révision de l’accord d’association Algérie-UE est actée

Cette fois, les dés sont jetés… L’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, signé en 2002 et entré en vigueur en 2005, va être bel et bien révisé ! Il faut cependant rappeler que cet accord d’association a été signé par la partie algérienne malgré les déséquilibres qu’il annonçait dès le départ, ce qui nous questionne sur la responsabilité des autorités antérieures et du rapport de force qui existait à cette époque.
En outre, plusieurs tentatives d’amélioration de cet accord (règles d’origine, normes sanitaires, et phytosanitaires, procédures douanières…), ont été demandées par la partie algérienne sans résultats tangibles, la partie européenne se cantonnant à une révision de certains articles, alors que la partie algérienne exigeant une révision globale.
Une évaluation des retombées de cet accord a été effectuée en 2015, après dix années d’existence et établit clairement qu’il a désavantagé l’Algérie, avec des exportations hors hydrocarbures de 14 milliards d’US$ alors que les importations depuis l’UE ont atteint 220 milliards d’US$. T
out le problème de cette évaluation consiste à inclure ou pas les hydrocarbures ou non dans le volume d’échange entre les deux parties. Notre pays s’est lancé dans une politique de diversification qui devrait le rendre moins vulnérable aux changements de conjoncture sur le marché mondial des hydrocarbures et il constate que cet accord n’a pas permis le succès de cette opération ; bien au contraire.
À l’évidence, la partie européenne souhaite le maintenir en l’état puisqu’il sert ses intérêts globalement. Elle est prête à revoir certaines clauses de l’accord sans toutefois le remettre en cause. Pour la partie algérienne, les choses sont beaucoup plus complexes, parce qu’elle souhaite le réviser « article par article » de manière à le rééquilibrer entièrement.
L’Algérie souhaite que cet accord permette une ouverture franche pour tous ses produits sur le marché européen et notamment dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, les mines, les industries de transformation et les services. Cette différence d’appréciation entre les deux parties risque de prolonger les débats, voire de mener vers une impasse.
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Dès que l'on aborde cette possibilité, il y a immédiatement un retour sur le lourd dossier de l'ex-banque Khalifa avec tous les non-dits, les procès, les condamnations et les interrogations subséquentes.