La rue arabe et les pouvoirs.

Les manifestations massives et « spontanées » que l’on enregistre, suites aux massacres de l’armée israélienne, dans l’enclave de Ghaza, a mis au grand jour, le gap immense entre les populations et les pouvoirs de la région. En effet, pour les pays qui ont « normalisés » leurs relations avec Israël, dans le cadre des accords d’Abraham (l’Egypte, la Jordanie, les EAU, le Maroc…) sont face à un dilemme tragique qui se résume par le refus de ces peuples de la politique de normalisation de leurs dirigeants ! Ligne de fracture est aujourd’hui très nette dans tous les pays arabes, sans exclusif et démontre si besoin qu’il existe bien une opinion publique dans ces pays qui se manifeste lorsque des causes sensibles voire sacrées sont en jeu. Cette situation explosive va donc imposer une relecture de leurs positions voire un gel de la normalisation. Pour les pays qui refusent la normalisation (Algérie, Tunisie Arabie Saoudite… ) sans contrepartie ( création d’un état palestinien dans les frontières de 1967), cette crise va souder leur « front intérieur » et renforcer leur cohésion interne, ainsi que la justesse de leur analyse vis-à-vis des puissances occidentales. Certes, la solution à deux états a été la ligne de crête de la diplomatie américaine renouvelée dernièrement par A. Blinker mais sans pression suffisante pour la faire aboutir. Gageons que cette énième crise va relancer le débat après que le gouvernement israélien de B. Netanyahou, soit balayé. APS.
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