Malgré le décret du gouvernement visant à plafonner les prix du café dans les marchés de gros et de détail, les cafétérias continuent à maintenir leurs prix, déjà augmentés avant le plafonnement, à savoir 50 DA la tasse. Entre coûts de production, réglementation stricte, et réalités du terrain, les gérants de cafés et les autorités naviguent dans une situation complexe.
En Algérie, le café est bien plus qu’une simple boisson, il symbolise des moments de convivialité et des pauses bien méritées. Mais aujourd’hui, le prix de cette pause a un goût plus amer pour de nombreux consommateurs. Bien que le gouvernement ait récemment imposé un plafonnement des prix pour contrer les hausses vertigineuses sur le marché mondial, de nombreuses cafétérias persistent à vendre la tasse de café à 50 DA, voire plus.
Les nouvelles réglementations : un effort gouvernemental face à la crise
Le 21 août 2024, un décret a fixé les prix de détail du café pour limiter l’impact des hausses internationales sur les consommateurs algériens. Désormais, le kilo d’Arabica est plafonné à 1 250 DA et celui de Robusta, majoritairement consommé en Algérie, à 1 000 DA. En plus de ces plafonnements, le gouvernement a introduit un mécanisme de compensation pour les importateurs, destiné à couvrir la différence entre le prix d’achat du café vert à l’international et le prix de vente local.
L’objectif est de garantir un accès abordable au café tout en préservant les revenus des distributeurs et des importateurs.Le ministère du Commerce, qui supervise l’application de cette réglementation, a déclaré dans un communiqué que « les marges bénéficiaires sont plafonnées à chaque niveau de la chaîne, de l’importation à la vente au détail, afin d’assurer un prix raisonnable pour le consommateur final. » Pourtant, malgré cette intervention étatique, les prix à la consommation n’ont pas baissé dans les cafétérias.
Les autorités se trouvent désormais dans une situation complexe. Bien qu’elles aient instauré un cadre législatif pour réguler le marché du café, le manque de contrôles rigoureux dans certains cas rend difficile l’application uniforme de cette loi. Pour le ministère du Commerce, « les mesures de contrôle sont essentielles pour garantir le respect des plafonnements, mais les cafétérias ont des spécificités qui ne sont pas toujours couvertes par ces réglementations».
Dans ce contexte, le ministère prévoit de renforcer les contrôles sur les prix et d’assurer une plus grande transparence. « Nous voulons que chaque Algérien puisse s’offrir un café sans sacrifier d’autres besoins essentiels, » déclare un responsable du ministère du Commerce.
En dépit des efforts pour rendre le café accessible, le maintien des prix élevés dans les cafétérias souligne les limites des mesures gouvernementales face à des réalités économiques complexes. Les consommateurs continuent de payer le prix fort, et les cafétérias luttent pour maintenir leurs activités rentables. En attendant un éventuel ajustement, la tasse de café en Algérie risque de rester, pour certains, un petit luxe.Les prochains mois montreront si les cafétérias s’adapteront aux nouvelles réglementations ou si le gouvernement devra envisager d’autres solutions pour faire baisser le prix du café au quotidien.
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