La Wilaya de Naama revient sur le 142ème anniversaire de la résistance de Cheikh Bouamama.

La Wilaya de Nâama revisite cette semaine le 142e anniversaire de la résistance populaire de Cheikh Bouâmama contre l’occupation française, écrivant l’une des plus belles pages d’héroïsme et de lutte du peuple algérien.
Mohamed Benarbi Bencheikh Benharma Benbrahim Bentedj dit Cheikh Bouâmama (1833-1908) a mené une résistance contre l’occupant français pendant plus de deux décennies dans la région sud-ouest du pays. Il a mené plusieurs batailles et affrontements militaires, dont le premier a eu lieu en 1881, soulignent académiciens et chercheurs.
Cette résistance, qui ne cesse de s’étendre, se poursuit jusqu’en 1904, malgré la mobilisation sans précédent de l’armée coloniale française, sa supériorité en matériel et en équipement et la répression brutale de la population, selon les mêmes spécialistes.
Parmi ces batailles figurait celle de Taghout, dans l’actuelle ville de Sfisifa, qui eut lieu le 27 avril 1881, au cours de laquelle les deux camps subirent des pertes. Les hommes de Cheikh Bouâmama sont tombés au champ d’honneur, dont le chef Mâalif de la tribu Rezaïna.
Le 19 mai 1881, la bataille de Moulak se déroule près d’Aïn Tazina à Chellala (El Bayadh), au cours de laquelle l’armée française subit de lourdes pertes. Les rapports militaires français ont noté la perte de 300 soldats parmi les forces coloniales. Les résistants algériens ont saisi des chameaux chargés de vivres.
Ces deux étapes essentielles de la résistance populaire ont ouvert la voie à d’autres jalons de la mémoire collective nationale qui ont contribué au rejet des projets expansionnistes de l’armée d’occupation française pour occuper la région sud du pays, comme le note le chercheur Barcham Mohamed de « Tahri » . Université Mohamed » de Béchar.
Ces événements ont été marqués par des affrontements armés, des combats, des embuscades des moudjahidines, partisans et disciples du cheikh, décrit par certains historiens comme le second émir Abdelkader El Djazaïri. Ces faits d’armes ont eu lieu à Taghit, Djenane Eddar, El Mangar, Khalaf Allah, Chott Tigri et Fendi, en plus des affrontements dans la région du Tell, notamment pour interrompre les travaux de prolongement des lignes ferroviaires vers le sud, ajoute le même chercheur.
APS.
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