Les accords d’Evian devaient conclure de longues négociations entre les deux pays, qui devaient permettre un « passage en douceur » du pouvoir entre la France et l’Algérie, pour enfin accéder à l’indépendance. Rien ne s’est passé comme prévu, dans les accords, puisque la création de l’OAS (organisation de l’armée secrète) par un « quarteron de généraux en retraite » factieux (Salan, Zeller, Jouhaud, Challe) allait mettre le pays à feu et à sang, dans le cadre de la politique dite de la « terre brûlée » et de la « valise ou le cercueil ». Ces accords de 1968 sont pourtant en retrait par rapport à ceux d »Evian en matière de privilèges accordés aux ressortissants algériens. En outre, cet accord de 1968 a été révisé en 1985, puis en 1994 et enfin en 2001 à fois en retrait des accords originels, ce qui le rend compatible avec les différentes législations françaises et européennes, à quelques dérogations prêtes. La population algérienne ne représente aujourd’hui que 12,7% des immigrés vivant en France, loin derrière les marocains et ceux de la nouvelle Europe ex-pays de l’Est.
La diplomatie du visa, que défend l’ex-ambassadeur en Algérie (deux fois) et patron des services secrets français, est reprise par un ex-Premier ministre E. Phillipe dont la candidature aux prochaines présidentielles françaises ne fait aucun doute. Ses arrière-pensées électoralistes sont claires, elles font un clin d’œil à l’électorat d’extrême droite que tous les autres partis politiques tentent de séduire. Prétextant la résistance des autorités algériennes de délivrer des laissez-passer consulaires pour permettre l’expulsion des ressortissants algériens frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il propose un quota rigide de visa proportionnel aux sollicitations consulaires françaises. Les visas comme régulateur des relations algéro-françaises, (le nombre de visas accordés sont passés de 410.000 en 2017 à 183.925 en 2019), c’est la politique que prône une certaine frange de la droite classique française déjà en ordre serré pour les présidentielles. Enfin, la réciprocité des « privilèges » doit être de rigueur entre les deux pays et le droit des français à séjourner et à s’installer en Algérie doit être revu et amélioré, un espèce de donnant-donnant.
A quelques semaines de la visite d’état, non confirmée, du Président A. Tebboune à Paris, ses manœuvres de politique « intérieure et extérieure » de la classe politique, sont à l’évidence, une volonté de gêner voire d’annuler cette visite.
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