C’est devenu une tradition voire une obligation, chaque pays d’une certaine puissance, organise des rencontres avec le continent africain ! Le dernier en date est l’Italie qui s’offre sa conférence au Sommet Afrique-Italie à Rome, les 28 et 29 janvier 2024, intitulée « le plan Mattei », en souvenir du célèbre magnat du pétrole assassiné dans des conditions toujours pas élucidées. Ainsi, après les USA, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et la France, c’est au tour de l’Italie d’inviter les pays africains à cogiter les principaux thèmes retenus dont « la crise climatique et les enjeux migratoires ». La cheffe du gouvernement italien G. Meloni se veut être « un pont entre l’Europe et l’Afrique, construit sur une approche « d’égal à égal ».
Sur les restes résiduels des empires coloniaux.
Il faut rappeler que le continent africain a été dépecé par les empires coloniaux du siècle dernier, essentiellement la France (Afrique de l’Ouest), le Royaume-Uni (Afrique de l’Est), le Portugal, la Belgique et l’Espagne. Après la décolonisation, ces ex-puissances coloniales ont construit des accords néocoloniaux (CEDAO, Commonwealth…), pour préserver leurs intérêts, en faisant main-basse sur les matières premières du continent. A l’évidence, ces structures postcoloniales ont vécu et ne sont plus adaptées à la mondialisation, ce qui a permis à d’autres puissances d’investir le continent africain comme la Chine, les USA, la Russie, la Turquie… D’où la tenue de cette conférence au Sommet, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique en lieu et place du « paternalisme et de la charité », comme le déclare G. Meloni, qui se propose d’investir 4 milliards d’Euros dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’énergie, du transport et des infrastructures, sur les cinq prochaines années.
Les questions migratoires.
Il convient de dire que l’Italie est le premier pays de l’UE à recevoir des migrants en provenance d’Afrique, qui débarquent dans l’île de Lampedusa, ce qui posent des problèmes humanitaires et de sécurité très importante, pour l’Italie mais également pour l’UE. Ce pays demande donc que des accords de réadmission pour les migrants déboutés soient signés entre l’UE et les pays d’origine.
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