L’Algérie demande une réunion d’urgence de l’ONU après l’attaque sioniste à Doha

L’attaque menée hier mardi 9 septembre, à Doha, contre des hauts responsables du mouvement palestinien Hamas a provoqué une onde de choc diplomatique et suscité des réactions internationales unanimes.
Face à cette escalade, l’Algérie, en coordination avec le Qatar, a appelé à la tenue d’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations Unies pour examiner la situation au Moyen-Orient.
Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a qualifié l’agression de « ignoble », réaffirmant la solidarité totale de l’Algérie avec le Qatar dans ce contexte critique.
Le texte dénonce « l’extension par l’occupation israélienne de ses agressions multiformes » et le ciblage d’une équipe de négociateurs chargée de trouver une issue pacifique au conflit à Ghaza. Selon Alger, cette action « prouve au monde que l’occupant ne connaît ni limites ni respect des valeurs et des principes fondamentaux ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi condamné la « violation flagrante » de la souveraineté qatarie. La Ligue arabe a dénoncé une atteinte « totalement inacceptable » aux normes internationales, tandis que les États membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont qualifié cette attaque de « réflexion de la politique criminelle des forces d’occupation sionistes ».
À Genève, l’ambassadeur koweïtien Nasser Al-Hayyen, président du Conseil des ambassadeurs du CCG, a rappelé que les attaques contre les civils, journalistes et installations civiles représentent de graves violations du droit international. Il a exhorté la communauté internationale et le Conseil de sécurité à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces crimes et en demander la responsabilité.
Du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas a dénoncé une escalade mettant en danger « la sécurité et la stabilité régionales », tandis que l’Égypte a qualifié l’attaque de « précédent dangereux » et de violation directe de la souveraineté qatarie. La Jordanie et l’Arabie saoudite ont également condamné l’agression, ce dernier par l’intermédiaire du prince héritier Mohammed ben Salmane.
L’Iran a parlé d’un acte « extrêmement dangereux et criminel », atteignant l’intégrité territoriale du Qatar. La Turquie, pour sa part, a souligné que le ciblage de la délégation de négociation du Hamas, en pleine discussion sur un cessez-le-feu à Ghaza, démontre que l’objectif n’est pas la paix mais la poursuite du conflit.
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