« L’Algérie a successivement été élue membre, puis vice-présidente de la Commission du programme et de la stratégie (CSP), aux côtés des Etats-Unis élus à la présidence de cet organe, composé de dix Etats membres et qui a pour mission notamment d’examiner la mise en œuvre du programme de travail, la formulation du projet de programme de travail et plans stratégiques, en vue de présenter ses recommandations à ce sujet au Conseil », a précisé la même source.
L’Algérie a été élue aussi comme membre du Comité consultatif sur l’éthique pour un mandat de deux ans, au même titre que les Emirats Arabes Unis et l’Allemagne, a ajouté le communiqué soulignant que cet organe est composé de trois Etats membres chargés d’aider à la mise en œuvre de la politique sur l’éthique et les conflits d’intérêts de l’IRENA.
Selon le ministère, « l’Algérie compte apporter sa contribution à la mise en œuvre de la stratégie des Nations unies pour la lutte contre les changements climatiques et participer avec détermination aux travaux de l’IRENA, notamment au sein du Conseil et de ses organes subsidiaires, dans lesquels elle œuvrera à faire avancer les actions en faveur de la promotion et le développement des énergies renouvelables dans les pays en développement, la mobilisation des investissements et l’accès aux financements, ainsi que le renforcement des capacités, la formation et l’amélioration de la recherche et développement ».
Tout en rappelant que l’Algérie a été élue lors de 11ème Assemblée de l’Agence en tant que membre du Conseil et représentant du Groupe Afrique et sous-groupe Afrique du Nord pour un mandat de deux ans (2021-2022), le ministère a relevé que « l’IRENA est une organisation qui agit en tant que centre d’excellence des technologies pour les énergies renouvelables et en tant que facilitateur et catalyseur ».
L’Agence apporte aussi une « expérience en matière d’applications pratiques et de politiques, un appui sur toutes les questions liées aux énergies renouvelables, une aide aux pays pour qu’ils bénéficient du développement efficace et du transfert des connaissances et des technologies », a-t-il également expliqué.
L’engagement fort de l’Algérie aux efforts de lutte contre les changements climatiques
S’agissant des travaux de la 21ème réunion du Conseil de l’IRENA, le ministère a affirmé qu’une délégation algérienne, composée de hauts représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Transition énergétique et des énergies renouvelables ainsi que de l’Energie et des mines, a été conduite par l’ambassadeur d’Algérie aux Emirats arabes unis et Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’IRENA, Abdelkrim Touahria.
Lors de son intervention, M. Touahria a réitéré « l’engagement fort de l’Algérie aux efforts mondiaux dans le domaine du déploiement des énergies renouvelables et de la lutte contre les changements climatiques, notamment pour la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, l’Agenda du développement durable 2030 de l’ONU, et sur le plan régional l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a fait savoir le ministère.
L’ambassadeur algérien a fait part, aussi, de la parution du « livre blanc » sur l’impact des changements climatiques en Algérie, ainsi que les efforts que fait le pays pour en atténuer leurs effets néfastes.
M. Touahria a présenté, en outre, « les actions entreprises par l’Algérie en faveur du développement durable et d’une transition énergétique graduelle, illustrée par la création d’un ministère de la Transition énergétique et des énergies Renouvelables, qui s’attelle à travers une feuille de route, récemment adoptée, à la réalisation des objectifs nationaux dans les domaines du développement des énergies renouvelables, la sobriété et l’efficacité énergétique, l’élaboration du nouveau modèle énergétique national à l’horizon 2030, ainsi que l’adoption de mesures d’accompagnement pour le renforcement des actions de la transition énergétique en termes de recherche, de développement et de formation ».
L’ambassadeur a insisté sur le rôle de la coopération internationale pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de l’Accord de Paris pour réduire les inégalités et corriger les écarts en matière de développement et répondre aux besoins de financement des pays en voie de développement, a conclu le communiqué.
ap