L’Algérie et la Suisse signent un accord de coopération policière

Une nouvelle étape s’ouvre dans les relations algéro-suisses avec la signature, ce lundi 30 juin à Alger, d’un accord de coopération entre les polices des deux pays.

Cet engagement vise à renforcer la lutte contre la criminalité transnationale et à créer un véritable pont sécuritaire face aux défis communs.

La cérémonie, tenue en présence du ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, et de son homologue suisse, Beat Jans, s’est conclue par la signature officielle de l’accord par le Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Badaoui, et la cheffe de la police suisse, Eva Wildi.

Cet acte symbolise la volonté des deux États d’approfondir leur partenariat, dans un contexte international marqué par des formes de criminalité de plus en plus complexes.

Parmi les axes prioritaires de cet accord figurent la lutte contre le trafic de drogue, la migration clandestine et la traite des êtres humains, mais aussi le développement d’une coopération accrue en cybersécurité, un domaine devenu essentiel face à la montée des crimes numériques.

Brahim Merad a indiqué que cet accord permettra aux polices des deux pays de travailler dans un cadre structuré, favorisant l’échange d’expériences et le lancement de formations conjointes.

Il a précisé que l’Algérie, qui a récemment renforcé ses lois pour s’adapter aux nouvelles menaces, voit dans cet accord un moyen de rendre son action plus efficace sur le terrain.

Il a également annoncé la création d’un groupe de travail mixte chargé de mettre en œuvre les engagements pris, avec pour objectif d’accélérer la coopération opérationnelle entre les deux polices.

De son côté, le ministre suisse de la Justice et de la Police a salué la qualité du dialogue entretenu entre Alger et Berne, rappelant que les relations entre les deux pays s’appuient sur une histoire de respect mutuel.

Il a souligné le rôle de l’Algérie dans la lutte contre les crimes transfrontaliers, tout en exprimant la volonté de la Suisse d’étendre cette collaboration à d’autres domaines stratégiques, notamment l’économie et la recherche scientifique.

Le ministre suisse a également mis en avant l’apport de la communauté algérienne vivant en Suisse, qu’il considère comme un facteur de rapprochement entre les deux pays et un catalyseur de coopération dans des secteurs prioritaires.