Le communiqué publié avant-hier, 10 juin, suite à la rencontre tripartite à Tunis des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, la Libye et la Tunisie, montre l’attachement des trois pays à la stabilité de la région.
Ramtane Lamamra, Najla Mangoush et Othmane Jerandi ont insisté sur leur attachement à une réconciliation inter-libyenne, qui s’expliciterait lors de la prochaine rencontre du Caire entre les représentants du Parlement et du Conseil de l’Etat, en vue d’un socle constitutionnel aux prochaines élections. L’Algérie, la Libye et la Tunisie sont plutôt favorables à une solution interne, tenant en considération les spécificités de la Libye.
Le communiqué émanant de la rencontre de Tunis des trois ministres des Affaires étrangères n’a pas manqué de passer en revue toutes les questions intéressant la région.
Alger et Tunis ont exprimé leur rejet de toute scission en Libye et manifesté leur soutien à une solution libyo-libyenne, ouvrant la voie à des élections générales qui mettraient fin à cette très longue phase transitoire. La référence dans le communiqué de Tunis à la réunion du Caire, entre le Parlement et le Conseil de l’Etat, est un pas positif de la part de la ministre libyenne Mangoush, puisque Abdelhamid Dbeibah, le chef du gouvernement provisoire libyen, ne reconnaît pas ces institutions, depuis qu’elles ont voté sa destitution.
Réveil D’Algérie.
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