L’Algérie parmi les trois économies africaines les plus attractives selon un rapport italien

L’Algérie se hisse parmi les trois pays africains les plus attractifs sur le plan économique, aux côtés de l’Égypte et des îles Maurice. C’est ce que révèle le « Global Attractiveness Index 2025 », publié récemment par le cabinet italien The European House – Ambrosetti (TEHA).

Dans ce classement couvrant 146 pays, l’Algérie occupe la 78e place mondiale, gagnant une position par rapport à 2024 (79e). Son score s’élève à 30 points contre 27,6 l’an dernier, marquant une nette progression de son attractivité économique.

Une attractivité régionale en hausse

À l’échelle africaine, seuls trois pays – l’Algérie, l’Égypte et l’île Maurice – atteignent la catégorie de l’« attractivité moyenne » (entre 30 et 60 points). Ils rejoignent ainsi un groupe restreint de 63 pays dans le monde, tandis que 4 pays affichent une attractivité forte (80 à 100 points), 12 une bonne attractivité (60 à 80 points), et 67 restent à faible attractivité (0 à 30 points).

Le rapport souligne le dynamisme de l’économie algérienne, soutenu par une croissance continue et une amélioration de plusieurs indicateurs clés.

Le classement mondial dominé par les grandes puissances

Au niveau global, les États-Unis conservent leur première place avec un score maximal de 100, suivis par la Chine (87,7) et l’Allemagne (83,5). Singapour progresse et prend la 4e position mondiale, devant le Royaume-Uni, tandis que le Japon reste stable au 5e rang.

Un indice de référence sur l’attractivité économique

Créé en 1965, The European House – Ambrosetti est un think tank privé et cabinet de conseil en management considéré comme l’un des plus influents d’Europe. Fort d’un réseau de plus de 330 experts internationaux, il publie chaque année près de 450 études et organise de grands rendez-vous économiques, dont le renommé Forum de Cernobbio en Italie.

Son « Global Attractiveness Index » évalue la capacité des pays à attirer capitaux, investissements, talents et ressources humaines à partir d’une cinquantaine d’indicateurs définis au niveau international, incluant notamment les flux d’IDE, la gouvernance, l’innovation et le développement humain.