Le défunt cheikh, né en 1931, a reçu de nombreuses « Ijazates » en sciences de la Charia de la part d’érudits de l’intérieur et de l’extérieur du pays, jusqu’à ce qu’il devienne une référence pour la jurisprudence malékite et le soufisme, selon son gendre, l’imam Cheikh Ahmed Maazouz.
Cheikh Imam Hadj Mohamed Ramadane était imam et prédicateur à l’ancienne mosquée du Kasr de Boussemghoun depuis 1953, succédant à son père, feu le vénérable érudit Sidi Mohamed Ramadane.
Le défunt a vécu toute sa vie comme enseignant du Saint Coran et une référence pour la science de la Charia, une référence de la fetwa dans la région et de l’ouest du pays, ainsi que précurseur de la voie Tidjania à Bousemghoun et « khoulwa » de Sidi Ahmed El-Tidjani, qui se trouve au sein de l’ancien Kasr de Boussemghoun.
C’était également une destination pour les érudits et les adeptes de la voie Tidjania de l’intérieur et de l’extérieur du pays pour bénéficier de ses connaissances sur les sciences de la Charia, selon la même source.
Les obsèques du défunt, qui ont eu lieu vendredi au cimetière de Boussemghoun, ont été marquées par la présence des autorités civiles et militaires locales, d’un grand nombre d’imams et de cheikhs de l’intérieur et de l’extérieur de la wilaya, ainsi que d’une foule de citoyens venus de plusieurs régions pour assister à l’enterrement et présenter leurs condoléances dans une ambiance émouvante de funérailles, louant les mérites et les qualités du défunt.
En cette douloureuse circonstance, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait adressé, plus tôt, un message de condoléances à la famille du défunt cheikh, l’imam El Hadj Mohamed Ramdane, Mokkadem de la confrérie Tidjania à Boussemghoun, rappelle-t-on.
APS.