Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a affirmé, samedi à Oran, l’attachement de l’Algérie à la défense « inconditionnelle » des justes questions africaines dans les forums africaines et internationales.
Dans son discours de clôture de la huitième session de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre a expliqué que l’Algérie et son président, Abdelmadjid Tebboune, se sont engagés à « défendre inconditionnellement toutes les causes africaines justes dans les forums africains et mondiaux ».
Il a ajouté que l’Algérie « mettra tout en œuvre pour être à la hauteur des attentes des Africains et des Arabes, d’autant plus qu’ils ont approuvé sa candidature au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la mandature 2024-2025 ».
Lamamra a déclaré que le huitième colloque sur la paix et la sécurité en Afrique a été « réussi et prometteur, offrant à la diplomatie africaine collective une perspective d’avenir claire, ainsi qu’aux délégations africaines accréditées auprès des Nations Unies une feuille de route qui fera de la diplomatie africaine un outil efficace et facteur de réussite et profite à la sécurité et à la stabilité sur le continent africain. »
Le chef de la diplomatie a également transmis les salutations et la satisfaction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notant qu’il « a personnellement suivi les travaux de cet important colloque consacré aux questions de paix et de sécurité en Afrique et à l’impact du continent africain sur l’ONU. résolutions du Conseil de sécurité, en particulier celles qui s’y rapportent. »
Il a ajouté que le Président Tebboune « a suivi avec intérêt ces travaux, fondés sur sa conviction qu’une Afrique unie, qui adhère à la parole de vérité et aux objectifs et principes internationaux, est capable d’écrire l’histoire en unissant sa parole et les efforts concertés de ses fils et filles. »
Dans tout son discours sur le colloque, il a renouvelé ses remerciements à la ville d’Oran, qui a été la première à accueillir cette rencontre, et sa volonté « d’avancer dans ce rôle qui en fait l’une des capitales politiques africaines et un pôle de le développement de la pensée collective africaine au regard des relations internationales contemporaines, d’autant plus que nous nous préparons à réfléchir au-delà du stade du Covid-19 et à dessiner les traits et les contenus du monde de demain, dont l’Afrique a le droit d’être un acteur majeur qui est écouté et dont les aspirations et demandes légitimes sont prises en compte.
Pour mémoire, le huitième colloque de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s’est tenu à Oran sous le titre : « Assister les nouveaux membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies à se préparer à aborder les questions de paix et de sécurité sur le continent africain » délai de trois jours.
Elle a été marquée par une participation de haut niveau des ministres des États membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que des membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que des experts et des représentants de haut rang d’organismes africains, les États-Unis Nations Unies et la Ligue des États arabes.
L-I
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