Il existe trois catégories de chômeurs en Algérie, « la première est une sorte d’assemblage de jeunes et d’adultes pris en charge par le ministère de la Solidarité nationale, la deuxième représente les jeunes en attente d’insertion, et la troisième catégorie incarne les véritables chômeurs » qui bénéficieront, à partir de mars prochain, de l’allocation chômage sous forme d’un présalaire de 13.000 Da afin de préserver leur dignité », a précisé le président de la République lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux.
Outre cette allocation, ces jeunes bénéficieront d’une « couverture sanitaire comme le reste des salariés », a-t-il expliqué, estimant qu’il s’agit en fait « d’un acquis considérable pour notre pays qui se dirige à pas de géants vers l’épanouissement et le progrès ».
Le versement de l’allocation en question sera maintenu jusqu’à ce que le bénéficiaire, c’est-à-dire le chômeur, décroche un emploi, a soutenu le chef de l’Etat.
« L’allocation chômage s’inscrit dans le cadre de la prise en charge sociale des citoyens par l’Etat. Cette allocation n’est pas improvisée et a été même calculée dans la loi de finances de 2022 », a poursuivi le Président Tebboune, mettant l’accent sur l’impérative « numérisation » pour la gestion de l’attribution de cette allocation.
Le Chef de l’Etat a annoncé, en outre, qu’à partir du mois de mars prochain, il sera procédé au reclassement « de la 1e catégorie, à savoir les travailleurs des cantines communales et des écoles ».
Quant à la 2e catégorie, qui attend la confirmation au poste et dont le nombre s’élève à 180.000 travailleurs, ils se verront accorder des contrats à durée indéterminée jusqu’à leur confirmation au poste avec l’augmentation des primes qu’ils perçoivent actuellement ».
Après avoir rappelé que la situation de « stagnation » qu’a connu l’économie avait entraîné le chômage, notamment des diplômés, le Président Tebboune a rappelé la série de décisions ayant traduit ses engagements à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, dont l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) et la révision à la baisse de l’impôt sur le revenu global (IRG) ce qui a permis d’augmenter les salaires d’un taux variant entre 14 et 16%.
MH