L’Algérie, rappelle-t-on, a été parmi les premiers pays à rejoindre ce groupe qui comprend aujourd’hui une soixantaine d’Etats membres.
A l’occasion de cette réunion, M. Lamamra a affirmé que dans le contexte actuel des relations internationales marqué par la montée des tensions géopolitiques et l’aggravation des répercussions socio-économiques de la pandémie de la Covid-19, il est crucial pour les Etats membres de l’ONU d’œuvrer collectivement au renforcement de la coopération internationale pour accélérer la concrétisation des objectifs du développement durable. Il a, dans cet esprit, appelé à l’adoption d’une approche orientée vers l’action et mettant particulièrement l’accent sur les pays en développement touchés par la crise alimentaire.
Déclinant les contours de cette nouvelle approche et énumérant les pré-requis de sa mise en œuvre, M. Lamamra a souligné l’impératif de mobiliser les financements nécessaires pour la mise en œuvre de l’agenda 2030 dont les besoins sont actuellement estimés à plus 2,5 milliards de dollars, en préconisant de renforcer la lutte contre les flux financiers illicites, la corruption et le blanchiment d’argent. Il a, en outre, mis en exergue l’apport des technologies numériques dans la stimulation du commerce et de l’investissement.
M.Lamamra a conclu son intervention en réitérant la conviction de l’Algérie quant à la nécessité de mettre en place une nouvelle architecture internationale pour une coopération plus effective en matière de développement, basée sur l’égalité souveraine des Etats et prenant pleinement en compte les préoccupations des pays en développement.