La réunion qui s’est déroulée en visioconférence, sous la présidence de Filipe Nyusi, président de la République du Mozambique, a été marquée par une participation de haut niveau des pays membres du conseil ainsi que des représentants de la Commission de l’Union africaine (UA), de l’ONU et de l’Union européenne (UE), selon la même source.
Dans une allocution lue au nom du président de la République, M. Lamamra a précisé que « les pays africains figurent parmi les pays les plus exposés aux risques de plus en plus croissants de catastrophes et phénomènes climatiques extrêmes », soulignant que « l’Afrique qui n’est pas responsable de l’apparaition et de l’aggravation des changements climatiques, doit faire entendre sa voix lors de la prochaine Conférence de l’ONU sur le changement climatique ».
« L’Algérie a souffert des effets destructeurs de ces catastrophes, notamment le séisme, les inondations et les feux de forêts », exprimant « sa pleine solidarité avec tous les pays africains qui font face à ces phénomènes ».
Le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur la nécessité d’élaborer une approche continentale et une solution africaine commune pour faire face aux répercussions négatives des catastrophes naturelles sur les pays et les peuples du continent », a indiqué le communiqué.
M. Lamamra a présenté la proposition du Président Abdelmadjid Tebboune visant à créer une force civile continentale pour faire face aux catastrophes en vue d’assurer une prise en charge efficace et en temps réel, et d’apporter l’appui nécessaire aux pays africains touchés.
La proposition algérienne a été accueillie favorablement par les états membres du CPS africain et a été inclue dans le communiqué final adopté au terme de la rencontre.
L-I