Dans un long interview, accordé à nos confrère d’El-Watan, l’ambassadrice des USA à Alger fait le bilan sur ses deux ans en poste, avec des réponses, des succès et des problèmes et une ambition de projeter nos relations le plus loin possible. Elle passe en revue son programme d’action en direction des domaines de la « stabilité régionale, les intérêts économiques, l’apprentissage de l’anglais et la protection des biens culturels ».
Les relations politiques et sécuritaires.
Plusieurs délégations américaines de haut niveau ont fait des visites en Algérie pour discuter de la manière de travailler ensemble dans la région, avec un dialogue stratégique en octobre à Washington DC et un dialogue militaire en décembre. Ces rencontres ont permis de parler des domaines où nous partageons les mêmes points de vue mais aussi là où nos approches sont différentes. C’est le cas pour le Mali où nous avons regretté le rejet des Accords d’Alger par le gouvernement de transition, car nous les considérons comme un cadre approprié pour assurer la stabilité et la paix dans la région. S’agissant du Sahara occidental, les deux pays conviennent que Staffan De Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU, devrait avoir l’espace et l’opportunité de travailler à une solution politique sur ce dossier car ce dossier a assez duré (47 ans). Nous sommes d’accord sur la nécessité de résoudre ce conflit, dans le cadre des Nations-Unis. Concernant la Palestine, les deux pays soutiennent pleinement la solution à deux états. Nous divergeons sur la manière d’atteindre ces objectifs mais nous sommes d’accord pour l’aide humanitaire à apporter aux civils palestiniens. Pour ce qui concerne la Libye, nous sommes tout à fait d’accord pour que ce peuple doit décider de son sort par lui-même en dehors de toutes ingérences étrangères
Les relations économiques.
Il y a plus de 100 sociétés américaines qui travaillent en Algérie et nous comptons en voir plus, dans tous les domaines et pas seulement dans le secteur énergétique. Le volume de nos échanges commerciaux double chaque année depuis 2020, ils étaient en 2021 de 2,6 milliards d’US$ et A. Blinken souhaitait qu’il s’élève à 6,1 milliards d’US$, dans divers domaines notamment l’agriculture et agro-industrie. La ligne directe Alger New-York va booster les échanges et permettre d’autres opportunités de collaboration.
Les relations culturelles.
Nous apportons notre aide à l’introduction de la langue anglaise et nous avons ouvert un centre culturel américain à Béchar après ceux d’Alger, d’Oran, de Constantine et de Ouargla. Nous sommes sur le point de lancer notre quatrième édition de « LINK » programme que nous proposons aux fonctionnaires pour qu’ils acquièrent l’anglais professionnel. Nous étudions des projets de partenariat avec des universités et des pôles de recherche et de protection du patrimoine culturel et cultuel.
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