« Un tir d’évaluation du missile balistique sol-sol à portée intermédiaire et longue Hwasong-12 a été effectué dimanche » et « a confirmé la précision, la sûreté et l’efficacité » de l’engin en cours de production, a annoncé lundi l’agence d’État nord-coréenne KCNA.
La Corée du Sud a estimé dimanche que le Nord était en train de suivre « une voie similaire » à celle de 2017, quand les tensions étaient à leur comble dans la péninsule coréenne.
Pyongyang « est proche de rompre le moratoire » auto-imposé sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, a jugé le président sud-coréen, Moon Jae-in, dans un communiqué.
L’état-major interarmes sud-coréen a indiqué avoir, dimanche à l’aube, « détecté un missile balistique à portée intermédiaire tiré à un angle élevé vers l’est ». Un tir à un angle élevé signifie que le missile n’atteint pas sa portée maximale.
Le missile a été tiré depuis la province septentrionale de Jagang, d’où la Corée du Nord a lancé ces derniers mois ce qu’elle a présenté comme des missiles hypersoniques. Il a atteint une altitude maximale de 2 000 km et a parcouru environ 800 km en 30 minutes avant de tomber en mer du Japon, a précisé l’état-major.
Le Japon a estimé lui aussi qu’il s’agissait d’un missile à moyenne ou longue portée. Tokyo « a protesté fermement contre la Corée du Nord », l’accusant de « menacer la paix et la sécurité du Japon » avec ces essais, a déclaré le porte-parole du gouvernement nippon, Hirokazu Matsuno.
AFP.