L’ancien président français, Sarkozy, passera obligatoirement par la « case prison »

C’est une première en France qu’un ancien président de la République passe par la case prison (sauf le maréchal P. Pétain) ! Tous les présidents et Premiers ministres  (Chirac, Juppé, Pasqua, …) ont échappé à ce scénario humiliant et des peines alternatives ont été trouvées pour remplacer cette décision judiciaire jugée par certains comme humiliante.

Mais le tribunal correctionnel de Paris en a décidé autrement, hier, en condamnant l’ancien président N. Sarkozy à cinq ans de prison ferme avec billet d’écrou différé, pour association de malfaiteurs, au 16 octobre prochain. 

Cette sentence a ébranlé la classe politique française et les citoyens et a fracturé davantage le pays, entre ceux qui approuvent cette sentence, ce qui la trouve trop sévère, et enfin ceux qui la condamnent. Déjà mis sous bracelet électronique, pour une autre affaire, l’ex-président français devra cette fois être écroué, pour après plusieurs mois, prétendre à demander sa mise en liberté provisoire.

Le financement de la campagne électorale avec des fonds libyens

Cette affaire a débuté après l’explosion du DC-10 de l’UTA qui a fait presque 170 victimes et où le conseiller libyen (A. Senoussi) qui a fomenté cet attentat, a été arrêté et condamné. L’implication directe du colonel M. Kadhafi avait été établie et la Libye était devenue un pays infréquentable et des sanctions internationales avaient été mises en Å“uvre par la plupart des pays occidentaux.

C’est justement pour « redorer son blason » que le président libyen avait demandé à la France de l’aider pour se refaire une virginité. En contrepartie, N. Sarkozy et ses deux complices (C. Guéant et B. Hortefeux) avaient demandé des fonds en liquide, pour financer la campagne présidentielle de N. Sarkozy de 2007.