Les poursuites judiciaires entamées actuellement contre les anciens cadres de l’ANPE (ministre compris) soulèvent un problème beaucoup plus important qui est celui du monopole qu’exerce cette entreprise sur ce marché juteux, depuis qu’un Premier ministre, de retour B. Abdessalem l’a réinstauré, en son temps. S’agissant du principe même, le monopole est banni de toute économie de marché par principe mais mieux encore, il est pénalement poursuivi puisqu’il transgresse la libre concurrence, pièce maîtresse de cette économie. Ceci étant affirmé, il est clair que le marché de la publicité publique, fait l’objet d’un enjeu colossal, en termes de survie financière de la presse publique et privée. La question qui se pose dès lors, est celle de savoir si les pouvoirs publics, doivent « donner » de la publicité à des médias qui leur sont hostiles et orienter cette publicité qu’aux médias publics et à ceux privés qui ne les critiquent pas ? En général, la logique voudrait que la publicité soit distribuée vers les médias en fonction de leur audimat et de leur impact sur le nombre de personnes impactées, dans une logique pure de marché. En effet, quelle signification donnée à l’octroi de publicité à un média qui n’est pas lu , vu ou entendu ? La répartition entre média, devrait se mesurer à son impact sur les auditeurs, par des instruments scientifiques fiables, que la plupart des pays utilisent pour de genre d’exercice. Mais à ceci près, qu’il s’agit de la publicité commerciale et donc liée à un retour sur investissement, des ventes d’un produit sur le marché. Or, les médias en général, ne s’intéressent pas uniquement à l’aspect commercial de l’information mais font également de la politique et c’est à cet endroit que le problème de la répartition de la publicité est faussé, par rapport aux règles universelles de marché. Doit-on donner de la publicité à un média qui s’oppose politiquement aux pouvoirs publics et s’emploie à combattre voire dénigrer toute la politique gouvernementale ? Certain considère que la liberté de la presse est liée à la réponse à cette question, d’autres considèrent que les médis doivent rechercher leur indépendance hors de la publicité publique ! Enfin, l’autre débat, qui lui est franchement judiciaire, c’est l’octroi de la manne publicitaire publique à des médias, qui appartiennent à des parents ou des proches des donneurs d’odres, en la matière. A cet endroit, nous sortons du débat philosophique et nous entrons dans le pénal des deux pieds, c’est ce qui semble aujourd’hui faire l’objet des poursuites judiciaires des anciens cadres de cette entreprise monopolistique. Comment donc endiguer ce phénomène qui a sévi et qui continu de servir, pour introduire des règles de déontologies qui gèrent la manne publicitaire publique, sans possibilité d’enrichissement personnel des gestionnaires directs et indirects ? C’est là toute la question ! |
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