Dans tous les compartiments de la vie nationale et internationale, l’année qui s’ouvre est celle de toutes les incertitudes dans tous les domaines, la défense et la sécurité (guerres, conflits, terrorismes), les relations internationales (multilatéralisme, non-alignement, BRICS), l’économie mondiale (crises énergétiques et des produits alimentaires, inflation), les flux des populations (drames migratoires), le dérèglement climatique (sècheresses, inondations, feux de forêt, tempêtes), les pandémies (covid-19 et variants), les droits humains (minorités, femmes, enfants, racismes, ségrégations), commerce international (protectionnismes, délocalisation)… Bref, les sujets d’inquiétudes ne manquent pas et nécessitent des réponses appropriées pour ne pas se retrouver dans des situations dangereuses qui remettent en cause la paix sociale intérieure et la perte de la décision politique extérieure.
L’Algérie jouit d’une conjoncture favorable temporaire, pour entamer cette année avec sérénité, sur un certain nombre de fronts, comme celui économique et financier, avec des réserves de changes de quelque 60 milliards d’US$ et une dette extérieure quasi nulle. Cette situation tient au marché mondial de l’énergie, en grande partie, du fait du conflit ukrainien et de son impact mais également aux fruits d’une politique économique intérieure (agriculture, industrie, services), de substitution à l’importation, qui commence à réduire les dépendances dans lesquelles elle se trouvait. Un retour de conjoncture est à exclure pour l’année 2023, selon tous les experts qui considèrent que cette situation va, au contraire, s’aggraver et que les prix relatifs de l’énergie vont encore s’envoler.
Les politiques sociales ne sont pas en reste, puisqu’une première augmentation des salaires, des retraites et des allocations chômage a été décrétée dès ce mois de janvier, pour rattraper la perte du pouvoir d’achat induite par un taux d’inflation (autour de 10 %) enregistré au cours de l’année 2022. D’autres augmentations risquent d’être mises en œuvre, autant que de besoin, en 2023 et le dispositif de subventions des produits de première nécessité (huile, sucre, lait, céréale, légume sec) et des utilités (électricité, gaz, essences, eau), a été reconduit. Cette politique va sans doute consolider la cohésion et donc la paix sociale si on ajoute à cela, le recrutement de centaine de milliers de fonctionnaires et notamment dans l’éducation nationale.
Au niveau, des relations internationales, l’Algérie tente de retrouver sa place dans le concert des nations, en évitant de prendre position pour l’un ou l’autre des protagonistes, dans les conflits mondiaux, affichant son non-alignement et sa position immuable de gestion des conflits par la voie de la concertation et du dialogue et son rejet de la voie militaire. Elle prône également le multilatéralisme comme mode de gestion des relations internationales, en remplacement de l’unilatéralisme et de l’hégémonisme qui les caractérisent actuellement et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes par la voie de l’autodétermination, prônée par les Nations-Unies. Elle a consolidé sa position diplomatique tant au niveau de la Ligue arabe, qu’au niveau de l’UA et de l’OCI, ainsi qu’à celle de l’ONU, demandant un siège africain permanent, au sein du Conseil de sécurité. Elle demande de rejoindre le mouvement BRICS et celui des pays non-alignés dont elle a toujours appartenu depuis sa création.
L’Algérie a donc assuré la cohérence entre sa politique intérieure et celle extérieure, ce qui renforce sa crédibilité et son respect au niveau du concert des nations. Cette politique peut permettre à notre pays d’éviter les pièges des alliances conjoncturelles aléatoires qui ne tiennent pas la route sur le moyen et long terme.
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