Les unités de l’Armée nationale populaire ont mis échec aux trafics du kif traité émanant du Maroc ppur affaiblir l’Algérie et l’emmener à remettre en cause ses principes de soutien aux causes justes notamment l’autodétermination du peuple sahraoui et la lutte du peuple palestinien.Les unités des gardes-frontières, déployées sur les frontières Ouest et sud-Ouest ont porté des coups décisifs aux réseaux de trafic de kif traité et il ne se passe pas un jour sans que des saisies de quantités importantes de ce produit stupéfiant ne soient signalées. Un communiqué de l’ANP a indiqué que ses unités ont mené des opérations le long du tracé des frontières Ouest qui ont permis la saisie, au cours de la semaine dernière près de 12 quintaux de kif traité que des narcotrafiquants tentaient d’introduire en Algérie. C’est une véritable guerre qui est menée contre les réseaux et les filières de trafic de stupéfiants qui est menée par les services de sécurité tous corps confondus. Si les unités de l’Anp sont en train de dresser un véritable filet qui réduit la marge de manœuvre des trafiquants aux frontières, celles de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale sont en train de casser la structure de convoyage depuis les frontières et toute la logistique mise en place par les dealers pour la revente des drogues introduites.
Le paradoxal dans cette situation est que les responsables marocains, dans le cadre de leurs engagements internationaux continuent de pérorer qu’ils mènent une guerre contre la culture de cannabis mais, en réalité, ils l’encouragent quand ils n’utilisent pas de trafic pour leurs coups tordus. Le Makhzen finance des opérations de déstabilisation contre son voisin l’Algérie et fomente des complots contre les opposants marocains, à partir de revenus du trafic de drogue qui alimentent ses nombreuses caisses noires.
Il y a quelques années, l’office de l’ONU de lutte contre la drogue, par le biais de la FAO avait proposé aux producteurs marocains de cannabis un programme de cultures de rechange. Une opération pilote avait été menée dans le Rif et la région de Ketama, considérées comme les zones les plus importantes de production de cannabis. Mais curieusement, le programme de production de maïs, financé par la FAO a été abandonné, les producteurs ayant jugé que leurs gains ne leur permettaient pas d’engranger de gros gains. La presse marocaine, pour appuyer le discours officiel vantant la guerre contre la culture de cannabis, rapporte de temps à autres des opérations menées par la police de sa majesté contre les réseaux de trafic de cannabis. Elle évoque des saisies qui sont en réalité le fruit d’une guerre à laquelle se livrent les gangs très actifs et appuyés par la grâce du Makhzen.
Depuis la détérioration des relations entre l’Espagne et le Maroc, il ne se passe pas un jour sans que la presse espagnole ne fasse état d’opérations des services de sécurité espagnoles de démantèlement de réseaux de drogue en provenance du Maroc. Les « Go Fast » qui traversent le détroit de Gibraltar chargés de cannabis sont devenus l’arme de guerre du Maroc, appuyé par Israël pour fournir les réseaux de drogue implantés en Europe notamment alimentés en Espagne, en Belgique, en France, et même en Hollande et le Danemark comme le prouve le démantèlement d’un réseau de dealers qui se procurait sa drogue à partir d‘un autre réseau installé en Hollande et dont les chefs sont des Marocains.
23 milliards USD dans les caisses noires du Royaume
Ces trafics génèrent, selon la presse occidentale de gros gains qui alimentent les caisses noirs du système du Makhzen et aussi une source financière pour appuyer le lobbying pro- marocain à travers l’espace européen, aux Etats Unis et même en Afrique. La communauté internationale a tenté à plusieurs reprises de faire pression sur le Maroc pour s’engager résolument dans une lutte contre le trafic de drogue, mais cela n’a pas servi puisque les régions du Rif et de Ketama sont toujours le paradis du kif traité. « Le Maroc, qui représentait plus d’un cinquième de toutes les mentions du principal pays d’origine dans les réponses au questionnaire du rapport annuel dans le monde au cours de la période 2015-2019, continue d’être le pays source le plus souvent mentionné de la résine de cannabis interceptée dans le monde entier », indique l’Office des
Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel. « Une partie est également acheminée vers l’Europe de l’Est et l’Europe du Sud-est », ajoute le document, relevant que, « la majeure partie de la résine de cannabis marocaine destinée aux pays d’Europe est expédiée en Espagne puis en France, aux Pays-Bas et dans d’autres pays de la région ». Une étude de l’ »Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée » (un réseau indépendant) publiée en 2020 évalue la production marocaine annuelle de cannabis à plus de 700 tonnes, pour une valeur de 23 milliards de dollars. Un rapport du département d’Etat américain, publié en 2017, avait, de son côté, révélé que le trafic de drogue a représenté près de 23% du PIB du Maroc en 2016 soit loin devant le tourisme et la production de phosphate. Et en attendant, depuis sa collusion avec l’entité sioniste, il a tenté d’appuyer le champignon dans sa guerre contre l’Algérie puisqu’en plus des quantités de kif traité saisies, des quantités de comprimés psychotropes, produites dans des labos clandestins en Afrique subsaharienne sont expédiées vers l’Algérie à travers les frontières Ouest en transitant par le Maroc.
MH
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