Dr Mourad GOUMIRI.
Des investissements considérables ont été consentis pour l’organisation des jeux méditerranéens 2022, à Oran, c’est une réalité indiscutable mais non encore rendue publique, jusqu’à aujourd’hui. En espérant que ces jeux soient couronnés de succès dans tous les compartiments, sportifs en premier lieu mais également au niveau de l’image de marque de notre pays, dans le bassin méditerranéen mais également dans le monde. Nous reviendrons, sur ce chapitre, après les jeux pour en faire le bilan et tirer des conclusions utiles. Notre propos porte sur la gestion de ces investissements après la fin des jeux et notre capacité de à maintenir et à utiliser ces derniers d’une manière optimale. En effet, en termes de manifestations internationales, notre pays a investi dans celles dites et de « Tlemcen, capitale de la culture arabe » et « Constantine, capitale de la culture islamique » et à part les poursuites judiciaires engagées contre les ordonnateurs primaire et secondaires du budget ainsi que les opérateurs économiques directement et indirectement impliqués, dans la réalisations des édifices et autres travaux subséquents, aucune directive n’a été initiée pour la gestion et la valorisation de ces infrastructures. Le complexe olympique du 5 Juillet réalisés dans les années 70 a été, lui-même, l’objet d’une gestion catastrophique après la fin des Jeux et, 40 ans après, on en est toujours à « réparer la pelouse » ! Qu’il nous soit donc permis de nous interroger, sur le devenir de ces infrastructures, après la fin des jeux, de manière à ne plus revoir les mêmes mauvaises décisions aboutir aux mêmes catastrophes passées. Le management des infrastructures est une spécialité des sciences managériales, elle est exigeante et demande des capacités rares et une expérience longue dans la spécialité, pour pouvoir atteindre des objectifs d’efficience et de maintenance, afin de prolonger au maximum la durée de vie de ces infrastructures tout en les mettant à la disposition des pratiques et des manifestations pour lesquelles elles ont vocation, il y a donc obligatoirement un cahier des charges et des dispositions à mettre en œuvre afin de définir des conditions optimales de leur exploitation. Il me paraît donc utile de réfléchir à la création d’un organisme spécifique, « indépendant » des autorités centrales et locales, capable de mener ces missions, loin des pressions multiples et variées auxquelles il sera certainement soumis, avec une autonomie financière et un Conseil d’administration, composé de membres choisis uniquement pour leur expertise, dans le domaine. Pour l’instant, place aux jeux !
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...
Il est loin le temps où les relations commerciales algéro-françaises dominaient le commerce extérieur de notre pays. En effet, les entreprises françaises ont toujours considéré que ...