La décision fondamentale dans ce remaniement, c’est avant tout la reconduction du Premier ministre, dont pratiquement personne ne parle ! En effet, après plusieurs remaniements le Président a reconduit son Premier ministre ce qui signifie qu’il est satisfait de son travail et de sa fidélité, en ces temps difficiles au niveau national et international. Au niveau national, le Président de la république mène une politique économique dite sociale, ce qui signifie une politique de subvention massive de plusieurs produits agroalimentaires de large consommation (céréales, huile, viande, sucre, lait, légumes secs…) et des utilités (eau, gaz, électricité, carburants…) de manière à protéger les populations les plus vulnérables, en ces temps d’inflation à « deux pieds » qui rogne le pouvoir d’achat des ménages. En outre, cette politique se caractérise par des augmentations de rattrapage des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage, de manière à rendre plus acceptable le niveau de vie des algériens.
Au niveau international, la politique de non-alignement et celle qui consiste à rejoindre les BRICS portent en elle-même, une stratégie de préservation de la décision politique entre les mains de notre pays. Le refus, de devoir s’aligner sur l’un ou l’autre des protagonistes dans le conflit ukrainien, que les pays occidentaux tentent de nous imposer, est l’expression d’une volonté d’indépendance de la décision politique, que tous les pays nous reprochent ou nous envient mais dans les deux cas respectent mais elle a un prix à payer cash !
La reconduction du Premier ministre et les retouches portées à son gouvernement ne peuvent se comprendre que comme un manque de résultats sectoriels de ministres qui ont porté « un costume plus grand que leur taille ». Ce qui nous conduit à la question de ministres politiques ou technocrates ? Par définition un ministre est fondamentalement politique et désigner un technocrate au poste de ministre a un double inconvénient celui de perdre un excellent technocrate et hériter d’un mauvais ministre ! Ceci d’autant qu’il n’est pas, dans nos mœurs, que le Président de la république ne demande l’avis de son Premier ministre, pour décider d’un remaniement ministériel notamment pour les ministères de souveraineté ou alors il le fait à la marge. Il serait donc opportun qu’une feuille de route soit publiée pour pouvoir suivre le programme du gouvernement et la capacité de la nouvelle équipe à le prendre en charge.
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