Un contrat stratégique pour la réalisation d’une mine de zinc et de plomb à Thala Hamza-Oued Amizour (Bejaïa), accompagné de la construction d’une usine de traitement, a été signé ce samedi 02 novembre 2024, entre la joint-venture algéro-australienne « Western Mediterranean Zinc » (WMZ) et la société chinoise « Sinosteel ». Ce projet, soutenu par les plus hautes autorités du pays, est attendu avec une cadence de réalisation rapide et devrait voir le jour d’ici juillet 2026.
La joint-venture WMZ regroupe l’Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux et des substances utiles (ENOF), l’Office national de recherche géologique et minière (ORGM) et la société australienne « Terramin », qui superviseront le projet. Sinosteel est chargée de l’exécution des travaux, y compris la construction de la mine et des infrastructures nécessaires. Lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné l’importance économique de ce projet, insistant sur le respect des délais de mise en service.
Le projet d’Oued Amizour, qui possède l’une des plus grandes réserves de zinc et de plomb au monde, dépassant 54 millions de tonnes, vise à produire 170.000 tonnes de concentré de zinc et 30.000 tonnes de plomb par an. Les prévisions indiquent qu’il générera un chiffre d’affaires de 215 millions USD et un bénéfice net de 60 millions USD, tout en créant près de 1.000 emplois directs et 4.000 indirects.
Au cours d’une réunion à Alger, Arkab a rencontré les dirigeants de Terramin et Sinosteel, exprimant sa satisfaction quant aux avancées réalisées. Il a également rappelé l’importance de respecter les normes environnementales et de sécurité, tout en soulignant que ce projet pourrait servir de modèle pour de futurs partenariats miniers en Algérie. Ce développement s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à relancer le secteur minier, priorisé par le président Abdelmadjid Tebboune, qui a récemment exhorté à une accélération de la réalisation des projets miniers structurants.
Avec un coût d’investissement estimé à 471 millions USD et une superficie de 23,4 hectares, le projet se déploiera en trois phases : la construction de la mine et de l’usine, l’exploitation de la mine pendant 19 ans, et la réhabilitation du site sur cinq ans. Ce projet représente un pas significatif vers le développement durable de l’industrie minière en Algérie, renforçant ainsi l’économie locale et nationale.
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