La France et ses alliés, ont évacué (opération Barkhane) quelque 5.000 soldats stationnés essentiellement à Gao au Mali. Il est pour le moins obligatoire de se poser la question sur cet échec et de ses conséquences pour la région et pour notre pays, qui faut-il le rappeler, partage une frontière d’au moins 800 km, avec le Mali dessinées à l’époque coloniale.
La France considère, au nom de son histoire coloniale, que les pays sahélo-sahariens (l’Afrique de l’Ouest) font partie intégrante de sa profondeur stratégique et a toujours agi en tant que tel. Son instrument privilégié était, ce qui est appelé, vulgairement, la « France-Afrique », avec pour fer de lance les « réseaux Foccart » (services de renseignement, grandes entreprises, barbouzes…), qui régnaient sur tous ces pays. Dès l’indépendance, l’Algérie a immédiatement considéré, également, que cette région faisait intégralement partie de sa profondeur stratégique, ce qui va entraîner des « zones de fractures » entre les deux pays ! Deux solutions vont se présenter, la confrontation ou la coopération. Malheureusement, la France a choisi la confrontation avec l’Algérie, au nom de ses intérêts « biens-compris » en sabordant toutes les initiatives que notre pays entreprenait dans la région.
C’est le cas pour le Mali où notre pays a joué de son influence, pour arriver aux « accords d’Alger » de 2015, qui devaient mettre fin à la guerre civile entre le Nord (Azawad) et le Sud (africain) de ce pays. Dès lors et surtout après l’intervention militaire de la France qui a détruit le régime Kadhafi, sans apporter de solution politique, à ce pays, c’est toute la région qui a été déstabilisée et est devenue un espace entièrement contrôlé par les narco terroristes internationaux qui vont tenter de prendre le pouvoir au Mali, maillon faible dans la région. La décision de la France d’intervenir militairement, pour stopper cette invasion, ne va pas régler le problème politique, bien au contraire et de coup d’état en coup d’état, le Mali, conduit aujourd’hui par le colonel Assimi Goïta, risquait d’entrer dans la pire guerre civile de son histoire avec un risque majeur de partition du pays, basée sur des conflits communautaires et intercommunautaires. En outre, le coup d’état perpétré au Niger va compliquer la situation de la région déjà complexe.
Après « l’incident » de la visite de l’imam Mahmoud Dicko à Alger et les explications de la diplomatie algérienne qui a réitéré que la réconciliation nationale, l’intégrité territoriale et la paix et la sécurité du Mali, étaient les principes fondamentaux qui lient les deux pays, il semble que les relations se normalisent peu à peu. Cette normalisation doit être réaffirmée lors de la visite que le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, doit effectuer à Alger. C’est donc un conflit qui n’a pas encore trouvé de solutions durables.
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