Dr Mourad GOUMIRI.
Il ne se passe pas une semaine sans que les pouvoirs publics ne prennent des mesures en direction des populations les plus vulnérables, ce qui confirme les orientations présidentielles en la matière. Cependant, cette politique a un coût qui va s’inscrire au niveau des comptes de la nation et notamment au niveau du déficit budgétaire (dette intérieure) que devra assumer le Trésor public et qu’il faudra bien rembourser un jour. A l’évidence, l’embellie sur le front des prix de l’énergie, va certainement diminuer la charge mais il s’agit d’allocation de ressources rares qui ne seront pas investies dans les autres secteurs d’activité en termes de projets d’investissements rentables pour la croissance et l’emploi dans notre pays. Il faut donc bien négocier cette équation à deux inconnues, la paix sociale et la croissance économique. En outre, dans ce genre de situation, il est essentiel que les subventions retenues soient ciblées et profitent uniquement aux catégories les plus vulnérables de notre population, sinon nous allons nous retrouver dans les scandales passés du « couffin du ramadan » qui ont été détournés aux profits de ceux qui avaient la charge de les distribuer, avec un impact négatif dévastateur sur l’opinion publique. Dès lors, ces opérations sensibles doivent faire l’objet d’une mise en œuvre minutieuse de manière à ne pas se retourner contre leur initiateur, ce qui implique un contrôle rigoureux de la part du pouvoir. L’installation récemment de l’inspection de la Présidence de la république, peut servir, entre autres, aux contrôles à priori et à postériori, de l’opération ainsi qu’à l’efficacité de cet instrument, sous la forme d’un rapport circonstancié des résultats escomptés de cette action sociale. Des enseignements politiques et socio-économiques devraient permettre de corriger l’opération en l’améliorant en termes d’efficacité sociologique.
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