Le directeur de la Haute commission électorale de Libye (HNEC) Imad al-Sayah s’est expliqué le lundi 03 janvier 2022, devant les députés sur les raisons derrière le report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 24 décembre, évoquant de multiples obstacles juridiques, sécuritaires et politiques.
Vingt-quatre heures après l’ouverture du dépôt des recours contre des décisions d’exclusion de candidats, 26 recours avaient été déposés», a rappelé M. Sayeh. Le processus électoral a été fragilisé par de multiples recours déposés devant les tribunaux pour invalider certaines candidatures controversées, notamment celle de Seif al-Islam Kadhafi, a-t-il expliqué. L’Autorité électorale avait proposé comme nouvelle date le 24 janvier, une proposition rejetée par le Parlement, qui se penche désormais sur une «nouvelle feuille de route». Devant les députés avant hier lundi, M. Sayeh a admis l’impossibilité d’une élection le 24 janvier «tant que les obstacles perdureront».
La Libye est plongée dans une interminable transition politique depuis la révolte de 2011 qui a mis fin à 42 ans de dictature sous Mouammar Kadhafi. Présentée comme l’aboutissement d’un processus de paix parrainé par l’ONU, la présidentielle du 24 décembre avait été reportée in extremis, sur fond de désaccords entre camps rivaux concernant le scrutin que devaient disputer une centaine de candidats, pour certains particulièrement clivants. Les incidents sécuritaires et les interférences politiques ont poussé, moins de 48 heures avant le jour J, au report du scrutin.
R.A
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