Le Maître algérien Boumedien Reguiba, créateur du « Do Shin Ki », poursuit sans relâche son objectif de promouvoir cette discipline unique en Algérie. Un sport né d’une rencontre entre les arts martiaux traditionnels et les valeurs africaines, qui aspire désormais à voir naître sa propre fédération nationale.
Né il y a plus de 50 ans au Japon, le « Do Shin Ki », qui signifie « la nouvelle voie de l’énergie », est le fruit des recherches de Reguiba. Ce dernier a passé de nombreuses années au Japon, où il a affiné sa technique et ses connaissances auprès des grands Maîtres. « Mon expérience m’a permis de créer un style spécifique, avec sa propre philosophie et ses traditions », déclare-t-il.
Le Do Shin Ki n’est pas seulement un sport, mais une véritable vision. Il se veut un pont entre les cultures et un vecteur de paix. Selon son créateur, cette discipline permet de redécouvrir les valeurs des sports traditionnels africains, notamment ceux du Maghreb et de l’Algérie, tout en s’intégrant aux normes des arts martiaux modernes. « Ce sport est un mélange de philosophie et de pratique, qui cherche à apporter des bénéfices à ses pratiquants, tant sur le plan physique que mental », précise-t-il.
En mai 2013, Reguiba a franchi un premier pas pour officialiser sa discipline en l’affiliant au Forum national social. Cette étape a permis d’intégrer le Do Shin Ki dans le tissu sportif algérien. Depuis, plusieurs stages de formation ont été organisés à travers diverses wilayas du pays, et deux championnats ont eu lieu, un à Oran et un autre à Blida. Cependant, ces événements remontent à plusieurs années, et la pratique du Do Shin Ki a ralenti.
Aujourd’hui, Maître Reguiba relance cette discipline avec une nouvelle ambition : créer une fédération algérienne dédiée au Do Shin Ki. Il espère ainsi voir ce sport prendre de l’ampleur dans les wilayas d’Alger, Oran, Blida, Saïda, Béchar et Aïn Temouchent. De plus, les efforts se poursuivent pour promouvoir cette discipline dans d’autres régions telles que Adrar, Tindouf, El Bayadh et Nâama. Avec l’engouement croissant des jeunes algériens pour les sports de combat, Reguiba se réjouit de l’essor progressif du Do Shin Ki, qui pourrait bien devenir un patrimoine national et un pilier de l’identité sportive du pays.
Le Maître Reguiba, bien que concentré sur le développement local de son sport en Algérie, travaille également à l’expansion internationale du Do Shin Ki. Il prévoit de futures collaborations avec des fédérations d’arts martiaux en Europe et en Afrique, avec l’objectif de créer un véritable réseau mondial autour de cette discipline. Dans un avenir proche, il espère que le Do Shin Ki sera reconnu dans le monde entier, faisant de cette « nouvelle voie de l’énergie » un acteur majeur des sports de combat à l’échelle internationale.
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