Dr Mourad GOUMIRI.
Encore une promesse que le ministre de l’industrie vient de faire sur ce dossier qui a déjà consommé cinq ministres, en plus de trois ans et qui risque d’emporter le ministre actuel, dès le prochain remaniement prévu incessamment ! A quoi donc servent ces déclarations intempestives qui ajoutent de la confusion, des faux espoirs et enfin qui décrédibilise l’action des pouvoirs publics ? A la limite, suivre le vieil adage « la parole est d’argent, le silence est d’or », aurait certainement été plus judicieux que de « dévoiler » des demies vérités ou des supputations invérifiables ! En effet, déclarer que « les multinationales sont en contact avancés » avec le ministère de l’industrie relève d’une lapalissade usée, puisque tout le monde sait que les grands groupes industriels « bavent » d’emporter ce marché algérien même partiellement, puisqu’il s’agit de plusieurs milliards d’US$ par an. Le cahier des charges promis depuis plusieurs années, n’est toujours pas publié et les firmes internationales intéressées restent anonymes, c’est cela la réalité du dossier ! Affirmer, d’une manière péremptoire, que « le nouveau code des investissements, allait permettre que de grands constructeurs de s’installer en Algérie avec un taux d’intégration important », c’est vite aller en besogne, me semble-t-il car oubliant sciemment le problème des capacités nationales de sous-traitance et des ressources humaines à former à court, moyen et long terme, pour réaliser une intégration réussie. Enfin, l’option stratégique de la construction automobile via le moteur à explosion ou celui électrique, est carrément évacué, alors qu’il est au cœur de la problématique. La tension actuelle sur le marché du neuf qui entraîne celui de l’occasion, n’a pas besoin de nouveaux textes législatifs et réglementaires, pour être jugulée mais d’une mise en œuvre d’une organisation fluide et transparente, des deux marchés faisant appel à une réglementation déjà existante ou nécessitant quelques modifications marginales. En d’autres termes, la raison voudrait que le dossier soit scindé en deux sous dossiers, l’un qui règle le problème à court terme (approvisionnement du marché en véhicule et en pièces détachées) et le second à moyen et long terme, de la construction automobile proprement dite. Bien entendu, les deux démarches doivent se rencontrer en fin de cycle mais peuvent évoluer en parallèle. Vouloir gérer les deux dossiers en même temps et définitivement relève de l’impossible et le retard enregistré dans le domaine l’atteste.
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